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Lorsque Roberto Benigni a présenté son film au festival de Cannes il dit à propos de celui-ci : "Et [...] pourquoi faire rire d'une chose aussi tragique, de la plus grande horreur du siècle ? [...] Parce que la vie est belle, et que le germe de l'espoir se niche jusque dans l'horreur ; il y a quelque chose qui résiste à tout, à quelque destruction que ce soit. [...] le rire nous sauve ; voir l'autre côté des choses, le côté surréel, amusant, ou parvenir à l'imaginer nous empêche de nous briser"
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Lu ce livre par curiosité pour ne pas voir le film tant cet acteur surexcité m'agace.
N'étant à aucun moment parvenue à admettre ce Nième degré sur le nazisme et la Shoah, j'ai été très perturbée par ce livre, choquée. J'ai détesté.
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N°591– Août 2012.
LA VIE EST BELLE – Un film de et avec Roberto Benigni- 1997.
[Cine + famiz – Mercredi 1° août 20h40.]

Nous sommes en 1938 en Italie. Ce film met en scène Guido (Roberto Benigni), un serveur juif-italien excentrique, plein de joie de vivre, un peu dragueur et gaffeur qui souhaite ouvrir une librairie et passe son temps à deviner des rébus que lui propose un client de l'hôtel où il travaille. Il est d'autant plus extravagant qu'il tombe amoureux de Dora (Nicoletta Braschi), une jeune institutrice et cherche toutes les occasions de se faire remarquer. C'est plutôt mal engagé pour lui puisqu'elle est fiancée à un notable fasciste, mais Guido finit par l'épouser et à avoir avec elle un petit garçon, Giosué (Giorgio Cantarini). Malheureusement le régime de Mussolini persécute les juifs et, quelques années plus tard toute la famille est envoyée dans un camp d'extermination. Resté avec son fils, Guido va lui faire croire que tout ce qu'il voit n'est qu'un jeu où il faut accumuler des points pour gagner le premier prix qui est un vrai char d'assaut.

Il est convenu de dire que ce film est une fable, une sorte de conte pour enfant. Benigni lui-même l'a prétendu. Il n'y a en effet rien de vraiment réaliste dans ce décor. Dans Arrezo où il habite, Guido semble étranger à la traque des juifs et ce film n'a rien de rigoureusement historique. le camp est tout à fait fictif et Giosué a beau se cacher, on a du mal à croire à la réalité de ce que l'on voit. Malgré le travail forcé des prisonniers, le camp semble quelque peu surréaliste et tout ce qu'on sait de l'univers concentrationnaire ne se retrouve pas ici.[« Et si tout cela n'était qu'un rêve »]. Au début la magie opère dans les yeux de l'enfant qui croit l'histoire que son père lui raconte même si, à un certain moment il est le témoin d'une révélation sur le véritable but des nazis qui est l'élimination des juifs. Pourtant, Giosué semble avoir tout compris mais continue de faire semblant, même si cette histoire de char d'assaut qu'il avait fini par oublier, se transforme, à son grand étonnement, en réalité par la libération du camp par les troupes américaines. Guido lui-même se prend au jeu, surtout quand il s'improvise traducteur de l'allemand qu'il ne parle pas et quand il découvre le monceau d'ossements, il est complètement ébahi et semble prendre enfin conscience de l'évidence. Même la mort de Guido ne parvient pas à être triste parce qu'on songe, malgré nous peut-être à celle d'un clown de cirque à laquelle on ne croit pas et non à celle d'un déporté juif.

Benigni donne ici toute sa mesure. Il réussit à nous faire sourire sur le thème de la mort, sur celui de l'extermination des êtres humains par d'autres hommes, sur celui de la Shoah. L'auteur semble nous dire que l'humour sauve de tout, même des pires choses, que c'est une bonne manière de résister à la noirceur, à l'oppression. Non seulement ce n'est pas faux puisque l'humour juif existe mais il a bien dû aider ce peuple dans son long combat pour l'existence.

J'y ai vu une fabuleuse histoire d'amour, celle de Guido et de Dora : Il fait tout pour la conquérir et elle qui n'est pas juive exige de suivre son mari et son fils dans le train de déportés. Malgré la séparation du camp, Guido lui fait constamment des signes qu'elle comprend et il mourra en tentant de la retrouver. C'est un peu comme si lui aussi cherchait à se jouer une comédie et à se convaincre que tout ce camp n'est qu'un décor et qu'il va la rejoindre. C'est aussi une histoire d'amour d'un père pour son fils à qui il cherche à cacher la vérité. Même si ce film est tragique par le thème traité, par l'éclatement de cette famille qui ne demandait qu'à être heureuse et par la mort qui rôde, il ne faut pas oublier que ces faits, même s'ils sont imaginaires, même s'ils sont présentés avec humour et surréalité, peuvent parfaitement se reproduire de nos jours et le nazisme peut prendre des formes inattendues mais bien réelles.

De nombreux prix qui ont couronné ce film (César du meilleur film étranger – Oscar du meilleur film étranger – Oscar du meilleur acteur pour Roberto Benigni – Oscar de la meilleure musique de film)... Pour ma part, une fois l'écran devenu noir j'ai eu la certitude d'avoir assisté à une histoire poétique et pleine d'émotion.

©Hervé GAUTIER – Août 2012.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Ça fait un bon moment que j'ai lu ce scénario, qui par définition suit très bien le film...
Et c'est beau à pleurer. Evidemment, compte tenu de la gravité du sujet, il faut être ouvert à cet humour qui envahit tout le texte, alors même que se passent les choses les plus graves.
Mais si on se laisse prendre au jeu (c'est le cas de le dire), toute la beauté de l'histoire nous saisit à la gorge. Difficile de rester insensible.
Magnifique.
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Le bouquin tiré du film non moins génial de Binigni, on peu se dire qu'on va relire exactement le film et qu'il suffit de regarder la version mouvante pour passer le temps, bin non le livre permet de s'évader d'une autre façon, de rire et pleurer avec eux, de voir toute l'horreur de cette guerre ramener a une farce pour protéger un enfant innocent.
Peut on rire de tout?? je pense que ce bouuqin est la preuve que oui du moment qu'on y met la forme.
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Une grande oeuvre littéraire à l'image du film, d'une profondeur et d'une émotion extraordinaires. Brillamment joué par Begnini, le héros est d'une grandeur, d'une force et d'un amour incroyables...Il a compris, lui, comment sauver son petit garçon de l'horreur des camps de concentration...Les mots me manquent pour décrire avec justesse ce chef d'oeuvre..
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Ce roman se passe durant la seconde guerre mondiale en pleine persécution des juifs. Un homme se retrouve dans un camp de concentration avec son fils.

Un ton humoristique envahit ce texte malgré la tristesse de la situation. le film est tout aussi magnifique.


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...
Qui ne connait pas le film « La vie est belle » où Roberto Benigni joue superbement bien. Ce livre en est en fait le script. J'ai bien aimé, au début, la présentation du film... Les dires de l'auteur datent du moment où il était en train de tourner et nous ressentons, par ses mots, tout ce qu'il a voulu exprimer dans ce film / livre.
...
Lien : http://www.yuya.fr/chronique..
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Le film m'avait beaucoup émue, mais je dois avouer que le livre n'est pas en reste.
Que de larmes versées....
L'histoire est humaine, gaie, malgré l'atrocité des événements. Les mots me manquent afin de poser sur papier les sentiments qui surgissent en moi devant cette ignominie pourtant belle est bien vécue par trop de monde.
Le livre est écrit avec brio, chaque détail, chaque sensation, chaque émotion y sont décrits avec un soin absolu.
J'ai refermé ce livre en larmes, de colère, de tristesse, d'incompréhension et de révolte face à ce génocide que rien n'y personne ne pourra oublier ni y remédier.
L'Histoire est malheureusement Écrite dans tous nos livres d'histoire...
Lien : http://emysbooks.blogspot.fr/
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Dans ce livre, Benigni réussit à nous faire vraiment rire malgré le contexte : la folie du nazisme. Une famille cherche désespérement à survivre à l'extermination. Toute l'horreur de cette guerre est ramenée à une farce. En effet, pour protéger son fils, Guido lui fait croire qu'il s'agit juste d'un grand jeu collectif et que tout va bien se terminer, qu'ils gagneront même le premier prix si le petit Giosuè se cache et écoute bien son père.
On peut donc rire de tout ? Il semblerait bien que oui...
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