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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'urgence de témoigner, à nouveau, parce que les survivants disparaissent, les uns après les autres, parce qu'ils se rendent compte à quel point il est important de transmettre ce qui a été vécu, pour ne pas oublier.
Se souvenir de ceux qui ont oeuvré pour le bien, peu importe pour quelles raisons, qu'ils ne croient pas en Dieu, qu'ils croient en Dieu, peu importe à quelle religion ils appartenaient : catholiques et protestants oeuvrèrent pour sauver des hommes, des femmes, des enfants, Sylvie et son petit frère étaient de ceux-là.
Se souvenir des noms de ces justes, bien plus importants que les noms de ceux que certaines personnes veulent à tout prix réhabiliter. Je citerai donc Marguerite Soubeyran, Catherine Kraft, l'abbé Grégoire Magnet, Marcel et Colette Arsac. Se souvenir de ces hommes, ces femmes, qui agirent pour que d'autres êtres humains vivent, tout simplement, vivent le plus normalement possible bien que chaque jour, leur vie était menacée.
Se souvenir aussi de ce que c'était qu'avoir cinq ans et de fuir sur les routes, avec son petit frère et ses parents, d'attendre, après la guerre, le retour de son père, père qui n'est pas revenu. Se souvenir d'avoir été sauvé, pour tous ceux qui ne l'ont pas été.
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Un livre très touchant. Sylvie nous raconte comment elle a vécu la seconde guerre mondiale quand elle était jeune enfant. Comment elle, grâce à la complicité de certaine personne, elle a pu survivre à cette période.

Un livre assez bouleversant. Certains passages m'ont donné la chair de poule.

Pour moi ce livre fait partie du devoir de mémoire. Se rappeler à quel point cette période a été difficile pour les survivants.
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Un témoignage bouleversant à lire absolument pour ne pas oublier.

Sylvie Benilouz nous confie ses souvenirs d'enfance et en particulier lorsque sa famille a été cachée pendant la seconde Guerre Mondiale.

Ce témoignage est une façon pour Sylvie d'assurer la mémoire collective mais aussi de remercier ces Justes qui ont sauvé des juifs à leurs risques et périls.

C'est aussi un témoignage qui lui permet d'extérioriser cette douleur et de raconter cette enfance volée.

L'atmosphère de ce livre est donc toute particulière : la peur, l'angoisse, le danger et l'inquiétude sont omniprésents.

Le lecteur ressent clairement ce sentiment d'insécurité de ces personnes cachées mais aussi des Justes, qui par leurs engagements individuels, ont pris des risques considérables pour permettre la survie de certains.

Cette lecture a également été l'occasion d'en apprendre davantage sur le rôle important de l'Eglise catholique et de l'Eglise protestante dans cette résistance.

Je lis beaucoup de témoignages sur cette période de l'Histoire et je suis toujours touchée par ces personnes qui ont fait preuve d'un courage extrême et qui ont vu leur destin bouleversé et brisé.

Je vous conseille ce témoignage !
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Ce témoignage évoque l'enfance de l'autrice à Paris, avant-guerre, et les déplacements de sa famille de confession juive au gré des loi anti-juives et des mesures dramatiques qui sont prises contre les juifs, jusqu'à la Drôme du Sud où elle expérimentera la solidarité de certains habitants.
J'ai choisi cette lecture d'abord parce que la Drôme est le département où je suis née et parce que mon histoire familiale dans cette région est liée aussi à la vie du Maquis en Sud Drôme. J'étais en recherche de références qui pouvaient faire écho à ma connaissance de l'histoire locale. Au delà de cet intérêt personnel, il est évident que ce témoignage est précieux pour tous les lecteurs et toutes les lectrices car il est marquant. Il évoque un aspect de la guerre qui est peut-être moins traité dans les témoignages et récits qui est celui de la solidarité ou tout du moins de la non intervention pour suivre les mesures anti-juives. Je viens de lire la bande dessinée "Ceux du Chambon : 1939-1944" qui évoque aussi comment des adultes ont réussi à préserver une part d'enfance pour les enfants placés, à la différence de Sylvie Benilouz qui elle avait bien conscience du sort qui pouvait être réservé à sa famille. Sylvie Benilouz exprime sa reconnaissance pour celles et ceux qui ont agi ou refusé de le faire pour déterminer l'avenir de sa famille.
A lire, à lire, à lire.
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