L'urgence de témoigner, à nouveau, parce que les survivants disparaissent, les uns après les autres, parce qu'ils se rendent compte à quel point il est important de transmettre ce qui a été vécu, pour ne pas oublier.
Se souvenir de ceux qui ont oeuvré pour le bien, peu importe pour quelles raisons, qu'ils ne croient pas en Dieu, qu'ils croient en Dieu, peu importe à quelle religion ils appartenaient : catholiques et protestants oeuvrèrent pour sauver des hommes, des femmes, des enfants, Sylvie et son petit frère étaient de ceux-là.
Se souvenir des noms de ces justes, bien plus importants que les noms de ceux que certaines personnes veulent à tout prix réhabiliter. Je citerai donc Marguerite Soubeyran, Catherine Kraft, l'abbé Grégoire Magnet, Marcel et Colette Arsac. Se souvenir de ces hommes, ces femmes, qui agirent pour que d'autres êtres humains vivent, tout simplement, vivent le plus normalement possible bien que chaque jour, leur vie était menacée.
Se souvenir aussi de ce que c'était qu'avoir cinq ans et de fuir sur les routes, avec son petit frère et ses parents, d'attendre, après la guerre, le retour de son père, père qui n'est pas revenu. Se souvenir d'avoir été sauvé, pour tous ceux qui ne l'ont pas été.
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Un livre très touchant. Sylvie nous raconte comment elle a vécu la seconde guerre mondiale quand elle était jeune enfant. Comment elle, grâce à la complicité de certaine personne, elle a pu survivre à cette période.
Un livre assez bouleversant. Certains passages m'ont donné la chair de poule.
Pour moi ce livre fait partie du devoir de mémoire. Se rappeler à quel point cette période a été difficile pour les survivants.
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