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Ce court livre raconte quelques années de l'enfance de Sylvie Benilouz au début de la guerre quand avec sa famille elle a fui Paris puis Toulouse pour éviter les rafles de juifs !

Ils se sont réfugiés dans la Drôme ou l'aide aux réfugiés a été très importante. Malgré tout son père a été arrêté par dénonciation, probablement parce qu'il travaillait alors que le STO sévissait.

Plutôt qu'un témoignage sur la Shoah, même si elle est en trame de l'hsioire, c'est plutôt un témoignage sur la résistance organisée dans la Drôme et, selon l'auteure, beaucoup grâce à l'église catholique française ! Je veux bien croire que des catholiques ont effectivement aidé les juifs cachés, il y a des hommes bons partout, mais on sait pertinemment que l'église de France était plutôt à la botte de Vichy.

Sylvie Benilouz était très jeune à cette époque et relativement protégée, même si elle a souffert de la disparition de son père et son témoignage ne dépasse pas la sphère familiale et villageoise. Sans rien lui renier de ce qu'elle a vécu je trouve le titre aguicheur et pas du tout à l'image du contenu !

#Cachée #NetGalleyFrance

Challenge Riquiqui 2022
Lecture Thématique février 2022 : Les petits livres
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L'urgence de témoigner, à nouveau, parce que les survivants disparaissent, les uns après les autres, parce qu'ils se rendent compte à quel point il est important de transmettre ce qui a été vécu, pour ne pas oublier.
Se souvenir de ceux qui ont oeuvré pour le bien, peu importe pour quelles raisons, qu'ils ne croient pas en Dieu, qu'ils croient en Dieu, peu importe à quelle religion ils appartenaient : catholiques et protestants oeuvrèrent pour sauver des hommes, des femmes, des enfants, Sylvie et son petit frère étaient de ceux-là.
Se souvenir des noms de ces justes, bien plus importants que les noms de ceux que certaines personnes veulent à tout prix réhabiliter. Je citerai donc Marguerite Soubeyran, Catherine Kraft, l'abbé Grégoire Magnet, Marcel et Colette Arsac. Se souvenir de ces hommes, ces femmes, qui agirent pour que d'autres êtres humains vivent, tout simplement, vivent le plus normalement possible bien que chaque jour, leur vie était menacée.
Se souvenir aussi de ce que c'était qu'avoir cinq ans et de fuir sur les routes, avec son petit frère et ses parents, d'attendre, après la guerre, le retour de son père, père qui n'est pas revenu. Se souvenir d'avoir été sauvé, pour tous ceux qui ne l'ont pas été.
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Un livre très touchant. Sylvie nous raconte comment elle a vécu la seconde guerre mondiale quand elle était jeune enfant. Comment elle, grâce à la complicité de certaine personne, elle a pu survivre à cette période.

Un livre assez bouleversant. Certains passages m'ont donné la chair de poule.

Pour moi ce livre fait partie du devoir de mémoire. Se rappeler à quel point cette période a été difficile pour les survivants.
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Un bel hommage aux Justes à travers le témoignage de Sylvie Benilouz qui avait cinq ans au début de la seconde guerre mondiale. La préface m'a beaucoup intéressée puisque c'est la genèse de ce livre : l'histoire d'une rencontre entre Agathe Steyn et Sylvie Benilouz au Centre de Documentation Juive Contemporaine. La naissance de ce besoin de témoigner et surtout de laisser une trace afin que la mémoire ne disparaisse pas. Ce témoignage, court raconte comment des familles juives ont quitté Paris pour se réfugier dans les campagnes et notamment la Drôme pour cette famille. Grace à des rencontres et la solidarité, des personnes ont accepté de les cacher. Ce récit raconté à hauteur d'enfants est ponctué de faits et personnages qui sont entrés dans l'histoire. Il y a aussi l'Après-Guerre, le retour à Paris, la découverte de la confiscation des biens, de la disparition d'êtres chers et ce non-dit collectif. A lire. #Cachée #NetGalleyFrance
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Un témoignage bouleversant à lire absolument pour ne pas oublier.

Sylvie Benilouz nous confie ses souvenirs d'enfance et en particulier lorsque sa famille a été cachée pendant la seconde Guerre Mondiale.

Ce témoignage est une façon pour Sylvie d'assurer la mémoire collective mais aussi de remercier ces Justes qui ont sauvé des juifs à leurs risques et périls.

C'est aussi un témoignage qui lui permet d'extérioriser cette douleur et de raconter cette enfance volée.

L'atmosphère de ce livre est donc toute particulière : la peur, l'angoisse, le danger et l'inquiétude sont omniprésents.

Le lecteur ressent clairement ce sentiment d'insécurité de ces personnes cachées mais aussi des Justes, qui par leurs engagements individuels, ont pris des risques considérables pour permettre la survie de certains.

Cette lecture a également été l'occasion d'en apprendre davantage sur le rôle important de l'Eglise catholique et de l'Eglise protestante dans cette résistance.

Je lis beaucoup de témoignages sur cette période de l'Histoire et je suis toujours touchée par ces personnes qui ont fait preuve d'un courage extrême et qui ont vu leur destin bouleversé et brisé.

Je vous conseille ce témoignage !
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Je remercie les Editions du Rocher pour cette lecture. Je suis passionnée par tout ce qui touche à la Seconde Guerre mondiale et il est difficile de donner son avis quand il s'agit de témoignages de personnes qui décident de raconter, de témoigner de ce qu'elles ont vécues, subies… Pour être honnête, j'ai eu du mal avec la composition en termes de procédé d'écriture. Beaucoup d'informations (faits et éléments de la guerre) qui mettent l'histoire de la survie d'Agathe au second plan.

Préface.

Comment Agathe Steyn a rencontré Sylvie Benilouz au Centre de Documentation Juive Contemporaine. Les raisons qui l'ont poussé à devenir bénévole se trouvent dans l'histoire de sa famille. Une enfance brisée par la folie meurtrière des nazis, quand ceux-ci les pourchassent jusque dans un village de la Drôme lui enlevant à jamais son père Simon Zalamansky. C'est l'histoire d'une enfant qui comme tant d'autres a été cachée par des gens prêts à tout pour les sauver de la mort, des Justes aux actes de générosité précieux en ces temps de guerre.

Près de 6 millions de victimes de la Shoah, 1,8 millions de prisonniers de guerre.

90 Justes sont répertoriés à l'Institut Yad Vashem pour la Drôme.

Les ancêtres d'Agathe ont fui vers la France après les pogroms sous le règne du tsar Nicolas II. Ses parents tenaient une boutique de cordonnier à Paris avant de s'enfuir à Toulouse, zone libre suite aux mesures de répressions contre les Juifs. L'exil prend fin temporairement dans le village de Portes-en-Valdaine, dans la Drôme. le père d'Agathe fut arrêté le 20 décembre 1943 sur dénonciation et conduit au camp de Miramas à Marseille, au camp de Drancy et pour finir Auschwitz le 20 mai 1944 où il décèdera à Dachau le 19 mars 1945 après avoir survécu aux marches de la mort. le retour à Paris à la fin de la guerre est celui de la réalité, celle de la mort de son père, de ses tantes, la perte de leurs biens, de l'appartement familial et celui de sa jeunesse.

Le choc du remariage de sa mère avec Emmanuel Lefchetz, d'avoir perdu des années de scolarité, le scoutisme… Les mémoires d'Agathe Steyn dans un style différent de ce que j'ai pu lire apporte beaucoup d'informations sur la Seconde Guerre mondiale, les personnes qui ont sauvé tous ceux que les nazis traquaient, les résistants… Une mise en lumière des personnes qui malgré leurs actes sont restés dans l'oubli.

Un bel hommage aux Justes dans un témoignage éclairant cette période sombre de l'histoire de France !
Lien : https://leboudoirdulivre.wor..
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Je remercie Babelio et les éditions du rocher pour l'envoi de ce livre. Je lis beaucoup de témoignages sur cette période sombre de l'histoire car bien que je n'ai pas connu cette période, ce n'était pas si loin.
C'est un livre court mais intense qui raconte l'enfance de Sylvie, petite parisienne heureuse, dont la vie va basculer. Elle restera cachée pendant plusieurs mois dans la Drôme grâce à des gens qui feront tout pour la sauver elle et sa famille. Dans ce livre, il n'est pas question des camps de concentration, mais plutôt de l'organisation mise en place avec l'aide de plusieurs personnes pour échapper aux nazis. J'ai particulièrement apprécié le chapitre dédié aux Justes de la nation. Il y a des gens qui ont risqué leur vie pour sauver celle des autres, sans douter, sans trembler. Je me suis souvent demandé qu'aurais-je fait à leur place. Je n'aurais pas la prétention d'affirmer que j'aurais fait pareil. Aurais-je eu ce courage, cette force, aurais-je douté? Ces témoignages permettent de ne pas douter. La solidarité et la fraternité sont des valeurs tellement essentielles. J'ai ressenti beaucoup d'émotion. Les références historiques apportent un plus à ce témoignage.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique, merci à Babelio et aux Editions du Rocher !
Cachée raconte l'histoire de Sylvie Benilouz, née Zalamansky, jeune fille juive, obligée de fuir dans la Drôme lorsque la Seconde guerre mondiale éclate. Lorsqu'on lit la quatrième de couverture, on s'attend à lire le témoignage de Sylvie, mais finalement celui-ci prend peu de place dans le livre et c'est dommage.
Le livre évoque plutôt l'histoire de la Résistance dans la Drôme et les Justes qui ont aidés à cacher des Juifs, les sauvant de la mort. J'ai trouvé cette partie vraiment passionnante, mais si quelqu'un se fit uniquement à la quatrième de couverture, il risque d'être déçu par le contenu.
Le livre comporte une galerie photos, principe que j'adore trouver dans ce genre d'ouvrages. Je trouve ça toujours très émouvant de découvrir les visages qui sont évoqués dans ces témoignages.
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Ce témoignage évoque l'enfance de l'autrice à Paris, avant-guerre, et les déplacements de sa famille de confession juive au gré des loi anti-juives et des mesures dramatiques qui sont prises contre les juifs, jusqu'à la Drôme du Sud où elle expérimentera la solidarité de certains habitants.
J'ai choisi cette lecture d'abord parce que la Drôme est le département où je suis née et parce que mon histoire familiale dans cette région est liée aussi à la vie du Maquis en Sud Drôme. J'étais en recherche de références qui pouvaient faire écho à ma connaissance de l'histoire locale. Au delà de cet intérêt personnel, il est évident que ce témoignage est précieux pour tous les lecteurs et toutes les lectrices car il est marquant. Il évoque un aspect de la guerre qui est peut-être moins traité dans les témoignages et récits qui est celui de la solidarité ou tout du moins de la non intervention pour suivre les mesures anti-juives. Je viens de lire la bande dessinée "Ceux du Chambon : 1939-1944" qui évoque aussi comment des adultes ont réussi à préserver une part d'enfance pour les enfants placés, à la différence de Sylvie Benilouz qui elle avait bien conscience du sort qui pouvait être réservé à sa famille. Sylvie Benilouz exprime sa reconnaissance pour celles et ceux qui ont agi ou refusé de le faire pour déterminer l'avenir de sa famille.
A lire, à lire, à lire.
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