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Critique de Northanger




Lorsque les Ransome rentrent de l'opéra ce soir-là, ils découvrent avec effroi que leur maison a été cambriolée. Mais ce n'est pas un cambriolage ordinaire, puisque les voleurs ont tout emporté, des meubles aux vêtements, en passant par la brosse des toilettes... Cet événement improbable va changer doucement mais sûrement la vie de Mrs Ransome.
Je suis toujours un peu déçue au fil de ma fréquentation de cet auteur (La reine des lectrices, So shocking) et pourtant, je ne peux pas m'empêcher d'y revenir...
Certainement que la concision de l'oeuvre, le ton cynique et irrévérencieux y sont pour quelque chose. Aucun personnage ne semble vraiment sympathique dans cette histoire ; tous les services auxquels font appel les Ransome sont sérieusement égratignés ; Mr Ransome lui-même est un homme austère, sévère et psychorigide, qui n'aime rien tant qu'écouter Mozart et mépriser les autres. Seule Mrs Ransome semble acquérir un peu d'humanité lorsque les circonstances l'obligent à fréquenter les boutiques du quartier qu'elle avait jusque-là snobées. Alan Bennett semble prendre un malin plaisir à faire voler en éclats le quotidien gris et confortable de petits bourgeois coincés et à leur faire découvrir un monde de sensualité par procuration, ce qui est assez cocasse. Ce petit livre est amusant, bien que l'humour d'Alan Bennett ne soit pas toujours très subtile et qu'on ne sache pas vraiment où il veut en venir... Critique de la classe bourgeoise snobinarde, du matérialisme ou simple farce un peu voyeuriste ? Ou peut-être un peu des trois... C'est une lecture agréable et très rapide (moins de cent vingt pages), mais pas incontournable.
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