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Critique de Bazart


En incipit du dernier roman de Rachid Benzine, une citation de la vie devant soi de Romain Gary.
Comme dans ce grand classique, l'écrivain choisit de nous raconter l'histoire de Fabien, un petit garçon en adoptant son point de vue.
C'est à travers ses yeux à la fois lucides et innocents que l'auteur entraîne le lecteur dans d'une famille convertie à l'islam et qui décide de partir en Syrie pour aider et accomplir la volonté de Dieu.Fabien était heureux en France, avec ses copains, ses grands parents et les poèmes qu'il aimait lire au professeur.
En Syrie, plus question de rire, plus question de s'amuser. Fabien continue d'écrire des poèmes mais ses parents ne les lisent plus.
Le fanatisme, l'endoctrinement, la barbarie, la guerre, la misère, le sentiment de n'être plus traité comme un être humain, ce voyage qui promettait le paradis est une descente aux enfers.
Comment rester un enfant quand chaque jour ressemble à de la survie ? Fabien continue à s'accrocher aux poèmes, aux mots et à chaque moment d'humanité dans ce voyage au bout de l'enfance.
Dommage que le récit soit si court (une centaines de pages pour plusieurs années).
Tout nous semble du coup un peu trop effleuré pour que les personnages prennent de l'épaisseur, qu'on les imagine vraiment et qu'on s'y attache. Dommage car la qualité de la plume du romancier, également chercheur associé au Fonds Ricoeur est incontestable.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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