AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de horline


Ce roman est léger comme une plume. 118 pages. Il ne se passe presque rien, le banal de l'existence se fait ressentir.
Mais un univers surgit, une poétique de l'existence se dessine. Non par les mots, mais par des émotions qui s'avouent à peine, pour des vies qui se révèlent un peu, dans un anonymat qu'elles refusent de briser.
Si le récit s'organise autour du pire des emmerdeurs pour qui serait amené à vivre sur le pallier du dessus, sous la plume d'Anton Beraber il est un personnage digne de littérature : un vieil homme enfermé dans ses obsessions, plein de roublardises, incarnant une manière de vivre débarrassée de toute culpabilité avec des mots qui n'admettent pas de répliques.
Un homme plein de mystifications mais au contact duquel on aspire à devenir soi-même...

Celles d'Hébert repose sur un dispositif romanesque simple, presque squelettique pour une adepte de la dense pagination. Mais j'ai éprouvé un plaisir de lecture qui demeure bien difficile à expliquer. Surtout en présence de personnages qui ne prétendent pas à l'affection du lecteur et d'une écriture qui s'affranchit parfois des conventions syntaxiques. Il faut s'y habituer.
C'est plus une question de sensation que de contenu, même si Anton Beraber fait preuve d'un véritable talent de styliste. Peut-être une curiosité pour l'énigme qui entoure autant le vieil homme au centre du récit que le narrateur, leur compagnonnage donne au récit une couleur improbable.
Commenter  J’apprécie          512



Ont apprécié cette critique (49)voir plus




{* *}