Confronté à lui-même à cause (grâce?) du confinement,
Charles Berbérian se laisse aller à revenir en arrière, sur sa vie, son parcours, sa famille et son éducation.
Au début, les souvenirs s'enchainent de façon un peu aléatoire mais tous, ou presque, lui parlent de son frère puis, de fil en aiguille, Berbérian nous emmène à Beyrouth, où il a passé son enfance.
il nous raconte ses souvenirs, ses parents, sa grand-mère estoc frère, l'homme le plus cool du pays.
Un joli voyage, émouvant, qui nous fait ressentir la nostalgie. La nostalgie non seulement d'une famille disparue mais aussi d'une ville qui l'a vu grandir et qui n'existe plus telle qu'elle a été.
Berbérian se livre sans fard, avec beaucoup d'humilité et de tendresse.
Les style et les techniques s'alternent, servant de façon délicate un récit émouvant.
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