Citations sur PIRATES, FLIBUSTIERS & CORSAIRES de Duguay-Trouin à Sur.. (6)
Qu’est-ce qu’un corsaire ? Un corsaire c’est toujours un pendu.
Tombé dans le domaine public de la littérature populaire et des caricatures cinématographiques, couvert d’éloges jusqu’à l’absurde, […] Robert Surcouf devint le héros imaginaire d’un Saint Malo Cité-Corsaire de pacotille à usage touristique.
C’est lors de cette campagne, pendant laquelle les Français s’emparèrent aux mois d’août-septembre d’une dizaine de bâtiments ennemis, que le "Grand Porée" eut un bras à demi arraché par un boulet et se serait fait amputer en lisant un livre de chirurgie au praticien néophyte qui l’opérait !
Les forfaits sanguinaires de Jean-David Nau dit "l’Olonnois" (1630-1671) sont restés célèbres par leur cruauté : il était capable, disait-on, d’arracher le cœur d’un prisonnier vivant et de le manger cru pour dissuader l’ennemi de lui résister et l’amener à composition ; et la fin de ce cannibale, à l’âge de 41 ans, fut à l’unisson de la violence de sa vie : tué, mis en pièces, rôti puis dévoré par les indiens anthropophages Bravos des îles Baru, dans le golfe de Carthagène, où ce combattant farouche mais piètre navigateur fit naufrage au début de l’année 1671.
[…] alors qu’à Rouen on broyait les pouces des condamnés dans une presse en fer et qu’à Toulouse ou à Orléans on leur déboîtait les bras liés dans le dos en les hissant, lestés d’un poids, à Rennes on les approchait d’un feu vif, attachés sur une chaise en fer, les pieds chaussés d’ "escarpins soufrés"
Quand deux d’entre eux rencontrent une belle femme, pour éviter la contestation qu’elle ferait naître, ils jettent à croix-pile [tirent à pile ou face] à qui l’épousera, et celui à qui le sort échoit l’épouse ; ensuite ils couchent tous deux alternativement avec elle, ce qui s’appelle matelotage.