Elle voudrait des étoiles, des étincelles et des papillons verts dans ses cheveux

Course à pied
《 vendredi matin》, chuchote mon cerveau endormi
《 Week-end à l'horizon 》 me susurre mon conjoint
《 Bip,bip,bip》 claironne mon réveil à plusieurs reprises
《 Crunch,crunch》 craquent les céréales dans ma bouche
《 Beurk》 se révulse mon estomac au saut du lit
《 Des bibis 》 crie mon petit
《 Salut Man》 jette la grande.

Sans illusion, sans ambition. Elle portait sa croix. Par devoir. Comme un sacerdoce, un engagement signé envers et contre tout, celui sur lequel on ne se retourne pas, pour ne pas éclater sous la pression, ne pas pleurer sur son sort.

Combien de fois me suis-je répété qu'il n'y avait pas de mode d'emploi en matière d'éducation, que chacun faisait de son mieux avec ses ressources émotionnelles et intellectuelles, ses valeurs, ses blessures à réparer et la sienne, d'instruction.

Blandine est bien la fille de son père, elle a la plume facile, heureusement sans contrepèterie!..le sens de la mise en scène, et une accroche très spontanée....je me suis laissé prendre.

En lisant, je l'entendais rire de ma surprise et de celle de ses lecteurs...
Plus homme d'action que de réflexion, je n'ai au demeurant aucun talent pour la critique littéraire tant est grande mon admiration pour ceux qui écrivent, chantent, jouent d'un instrument, pour les artistes en général.

J'ai lu le roman comme un roman policier..pas d'un trait mais presque...une performance.
J'ai seulement eu du mal avec le nombre de personnages mis en scène mais c'est la vie...parisienne ? et...avec le titre..!

Conclusion: Gallimard devrai être intéressé, Lelouch , aussi, pour son prochain film!

Bonne soirée

Gérard

Sa séparation a été une renaissance au sens propre comme au figuré, même si le démarrage a été compliqué, empli de haine et de rancœur.

Je me plonge dans mes lectures. Une dizaine de livres offerts par le cousin de Fiona jonche la table de chevet. J'aime l'odeur du papier, les feuilles écornées, la caresse sur les pages froissées. Je me revois à dix ans, crayon de couleurs en main, surligner les phrases qui me parlaient. J'étais une fillette solitaire qui se réfugiait dans les mots couchés par les autres. Ici, à l'identique, je passe des après-midi entiers à dévorer des écritures inédites. Je m'évade en prenant une part active dans les romances narrées. J'y puise des saveurs du passé, des événements présents, des soupirs pour l'avenir. Et parfois, fatiguée de lire, je finis par m'endormir, l'esprit imprégné de récits qui nourrissent mes rêves.

Combien de fois me suis-je répété qu'il n'y avait pas de mode d'emploi en matière d'éducation, que chacun faisait de son mieux avec ses ressources émotionnelles et intellectuelles, ses valeurs, ses blessures à réparer et la sienne, d'instruction.

J'ai tiré ma révérence pour ne plus être dépendante. Sans quiconque qui me dicte ses règles. Tu dois, il faut, tu dois, il faut. Au nom de quoi pouvais-je trimer sans tendresse, ni parole, ni geste, qui m'aurait insufflé l'énergie de continuer. Je paye le prix de ma rébellion, mais je suis libre. De mes actes, mes pensées, mes envies, ou plus exactement de mes non-envies. Au fond, je n'ai besoin de rien, le peu que j'ai me convient.

Elle refuse de s'inventer une vie et choisit de porter une étiquette plutôt que de tromper son monde.

Mon amie m'écoute ,sans intervenir,avec empathie.Je vide mon sac ,je lui relate mes péripéties pour conclure sur la veille et la rencontre avortée avec mes amours .Je suis restée au seuil de leur immeuble de dix- huit à vingt -deux heures.Je l'ai vu .Lui et l'autre .Je ne comprends pas .C'est vrai je me suis retirée sans avertissement,mais mon intellect refuse d'accepter qu'il ait emménagé avec quelqu'un aussi précipitamment. Je lui fais
part de mes doutes et de la profonde inquiètude qui m'imprègne. Où sont Clémentine et Mathieu ?Pourquoi ne sont-ils pas avec leur père ?

Franchement ,je ne sais plus ,je suis perdue.( page 106)