C'est un bizarre de livre, absolument inclassable. de fait, c'est un récit, ou plus précisément une manière de journal qu'a tenu son auteur pendant une année complète et qui constitue une réflexion profonde sur un thème déjà largement exploité (
Elena Ferrante dans sa trilogie "L'Amie prodigieuse") Comment un écrivain peut-il se nourrir et, en même temps, se distancier de la culture dont il est issue. J'utilise le mot culture au sens anthropologique du terme et non au sens où l'auteur l'utilise puisque Bergeron définit le milieu d'où il est issu de « monde sans culture ». Il fait au cours de cette année une réflexion philosophique que ses origines (ses parents surtout) et sur le monde politique qui l'entoure et dont il apprécie la vacuité. Tout y passe..
C'est un livre que j'ai dévoré même si je ne partage pas la moitié des idées qu'il soutient (souvent de façon fort cynique d'ailleurs). La critique a été partagé mais tous s'entendent pour souligner la qualité de son écriture. Les femmes en général n'aiment pas (il est un tantinet suffisant et antiféministe sur les bord). Les hommes s'y retrouvent un peu plus. Mais c'est un livre toutefois merveilleusement écrit, un peu dans un style épistolaire et qui est en décalage avec le style (ou l'absence de style) de la nouvelle jeunesse littéraire québécoise (qui n'a pas le talent de
Michel Tremblay).
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