"Conclusion
On oublie de regarder les petites choses. Et on n'aime pas tout ce qui est lent. On voit grand, on pense vite.
Apparemment, ce n'est pas la méthode la plus futée."
"Dans le nouveau monde, auquel je sens qu'il va falloir qu'on file un coup de main, je ne sais pas encore exactement où est ma place. J'ignore encore si je la trouverai jamais. D'une certaine façon, je me dis que...j'ai déjà assez fait, non ?
Et aussi : qu'est-ce que je peux faire de plus ? J' ai été officiellement cataloguée inutile."
"J'essaye de dormir. Grâce à la méthode des couleurs et des formes...Elle refuse de marcher au début...mais faites-moi confiance : quels que soient vos soucis, accrochez-vous, elle finit toujours par fonctionner...et faites-moi confiance : accrochez-vous. Toujours."
Il part, et je me rallonge. J’essaye de dormir. Grâce à la technique des couleurs et des formes… Elle refuse de marcher… au début… mais faites-moi confiance : quels que soient vos soucis, accrochez-vous, elle finit toujours par fonctionner… et faites-moi confiance : accrochez-vous. Toujours.
Nous n'avions plus rien de tout ça.
Nous n'avions plus que l'une pour l'autre.
Il nous a fallu un petit moment pour le comprendre.
Et moins de temps encore pour le regretter.
Les gens ont peur, c’est tout. Et, quand on a peur, on dit n’importe quoi.
"Des pays sont sur la sellette. Des missiles nucléaires sont sûrement pointés dans plusieurs directions...mais ici c'est l'apocalypse à la british, autour d'une bonne tasse de thé."
Je l’aurais embrassé : il est tellement vague, il paraît tellement débile. Je fais un petit bond sur place.
J’ai emprunté les sentiers de campagne en clignant des yeux plus rapidement qu’une lumière stroboscopique. Malgré le picotement incessant, j’ai essayé de ne pas les frotter. J’ai ouvert à tâtons toutes les barrières qui coupaient ma route. Je le faisais depuis des semaines : j’ouvrais des portails, des poulaillers (vous préférez ne pas savoir comment les volailles ont survécu, pas envie d’entendre parler du cannibalisme chez les poules, je suppose). Parfois je croisais des animaux, chevaux, cochons, vaches, moutons, lamas (pour de vrai, je vous jure ! En revanche le troupeau de licornes que j’ai vu passer, j’en suis moins sûre), et parfois pas. J’ouvrais tout de même toutes les clôtures.
Ce qui est arrivé au monde est tellement injuste, et surtout pour nous. Je parle des enfants. Des jeunes. On n’a même pas reçu notre part de la vie.