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Citations sur Lève-toi et tue le premier (149)

Bush n'inclut pas la Syrie dans l' "axe du mal" parce que les Américains espéraient encore réussir à attirer Damas dans l'orbite occidentale, notamment parce que le pays entretenait des relations amicales avec plusieurs nations occidentales - en particulier la France et l'Allemagne. "Nous avons essayé de coopérer avec lui [Assad] contre les terroristes qui nous combattaient en Irak," m'a expliqué Michael Hayden, dirceteur de la NSA et de la CIA pendant le première décennie du XXIe siècle, ajoutant que de tels espoirs ne tardèrent pas à être réduits à néant.
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- Qu'est-ce qui vous semble manifestement illégal ? Ce sont tous des Arabes. Ce sont des terroristes.
- Dans mon unité, rétorqua Amir, nous observons une distinction très nette entre les terroristes et ceux qui ne sont pas impliqués, comme les gens qui se rendent régulièrement dans le bâtiment visé.
Il ne réussit à faire changer d'avis personne, et à ce stade, l'opération était déjà en cours. Deux chasseurs F-16 armés volaient en cercle au-dessus de la Méditérrannée, attendant que l'ordre d'attaque leur parvienne.
[...]
C'est un ordre manifestement illégal, et je n'ai pas l'intention d'y obéir, répliqua Amir. Le fait que le commandant soutienne que c'est un ordre légal ne suffit pas à le rendre légal.
Il y eut un silence sur la ligne. "J'ai transmis le message du commandant tel qu'il a été émis, s'entendit répondre Amir. Je suis content de ne pas être à votre place en cet instant."
[...]
Amir fut discrètement relevé de ses fonctions sans être poursuivi, ce qui priva les tribunaux de l'occasion de déterminer si l'ordre de tuer des civils de l'Objectif 7068 était légal.
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En pratique, le "cadrage," d'une cible était bien plus compliqué que ça n'en avait l'air. Dans bien des cas, l'une des deux sources requises pour la confirmation était un agent palestinien qui connaissait la cible et devait l'identifier depuis une position dissimulée, au stade ultime de l'opération. Le Shin Bet et l'Unité 504 de l'AMAN comptaient une quantité de sources, mais "ces types n'étaient nos grands rabbins," lançait Dichter, impliquant par là que leurs exigences morales, en tant que traîtres à leur peuple et à leurs amis, laissaient quelque peu à désirer." "Nous devions les traiter avec une bonne dose de scepticisme."
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Avec l'accord de Sharon, Weissglass élabora un accord secret avec la conseillère à la sécurité nationale, Condoleeza Rice, et son adjoint, Stephen Hadley : Israël réduirait significativement la construction de nouvelles colonies en échange du soutien de Washington à la guerre contre les Palestiniens et à la politique d'élimination ciblée.
[...]
Dès le moment où le président Bush reçut la confirmation de ses représentants en Israël et dans les territoires que Sharon avait tenu parole, la coopération en matière opérationnelle et de renseignement entre les deux nations s'approfondit considérablement.
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En août 2001, lors de manœuvres militaires simulant des combats contre la Syrie, Tsahal se rendit compte qu'elle avait la capacité de combattre efficacement ce qui était perçue à l'époque comme le pressant des défis militaires auxquels était confrontée -l'arsenal de blindés de l'armée syrienne, qui en comptait des milliers - en n'utilisant que des drones. "Nous disposions de plus de bombes qu'il n'y avait de cibles dans tout le Moyen-Orient," calculait Yaalon.
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Cibler les kamikazes était vain, parce qu'ils étaient par définition remplaçables et facilement remplacé.
[...]
Il n'y aurait pas obligation de les tuer tous. "La terreur n'est pas un tonneau sans fond, expliqua Dichter devant la Commission des affaires étrangères de la Knesset. Pour neutraliser le dernier terroriste de la chaîne, vous n'avez pas besoin de le supprimer. Il suffit d'atteindre une masse critique, et en fait vous paralyser la machine."
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Après coup, l'armée a publié un bref communiqué indiquant que l'une de ses unités avait "affronté" Batat et un autre membre recherché du Hamas et les avait tué. Le but de cette déclaration était de masquer l'ample activité de renseignement qui avait eu lieu en coulisse.
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"Je viens d'un autre environnement, d'une autre culture, m'expliqua Yaalon, en se référant à la Sayeret Matkal qu'il avait jadis commandé, et il y a des choses qui se pilotent autrement. Il était inconcevable que d'autres soient informés d'éléments relatifs à l'opération alors que ces mêmes éléments n'étaient pas accessibles au commandant de l'unité sur le point d'entrer en action."
[...]
Diskin au Shin Bet, et Yaalom, à l'armée, durent abattre bon nombre de barrières procédurales et bureaucratique profondément enracinées et négocier divers obstacles relationnels pour réussir à regrouper tout le monde dans un espace situé au deuxième étage du quartier général du Shin Bet, à Jérusalem, qui s'appellerait désormais d'un nom approprié : la Salle d'Opérations conjointes (JWR, Joint War Room).
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[...]
Fallait-il donner l'ordre de tirer le missile.
Levin fit le pari. Il ordonna l'ordre de tirer le missile.
Environ trois heures plus tard, les réseaux radio du Hezbollah étaient saturés de transmissions relatives à cette exécution. Rida et lui seul, était à bord. Dans ces conversations radio, les opérateurs de surveillance israéliens entendirent bien que les hommes de Moughnieh étaient secoués, leur confiance entamée. L'un des leurs avait été assassiné de loin, ciblé par un robot volant silencieux. C'était seulement la deuxième fois qu'un drone servait à tuer un homme.
[...]
Après des années passés à ronger son frein, Tsahal avait élaboré un dispositif entier d'assassinats ciblés qui recueillait des renseignements et les transformait rapidement en opérations.
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Quand éclata la Première Intifada, fin 1987, Yassine était déjà la figure politico-religieuse la plus importante à Gaza et en Cisjordanie, se dressant à la tête d'un mouvement qui comptait des centaines de membres et des dizaines de milliers de soutiens. Au mois de décembre, il déclara que le jihad avait débuté. Il baptisa son organisation Mouvement de résistance islamique, son acronyme s'écrivant "Hamas" ce qui signifie aussi "ferveur."
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