La libido, dans ses moments de pleine puissance, a le pouvoir de nous propulser hors de nous-même, au-delà du monde et du temps. Le désir nous offre l’oubli. Transe merveilleuse !
Le clitoris est l’unique clé de la jouissance féminine. Qu’il soit stimulé par la langue, un doigt ou les frottements associés au coït, c’est cet organe externe qui déclenche l’orgasme.
Si une femme obtient du plaisir par le vagin, elle est alors totalement dépendante du pénis érigé de l’homme… elle n’atteint à la satisfaction qu’en conséquence de la recherche du plaisir de celui-ci. » Elle affirme que « la sexualité vaginale érigée en normalité contribue à rabaisser les femmes, à les maintenir sexuellement, autant qu’économiquement, socialement ou politiquement, en état d’asservissement. » En faisant l’éloge du clitoris, « les femmes sont enfin à même de prendre la première initiative vers son émancipation, en définissant et en jouissant des formes de sa propre sexualité. »
« Pour qu’il y ait érotisation, il faut qu’il y ait un Autre »
Le fantasme n’est qu’un divertissement. Quand on a vécu longtemps avec la même personne, on doit avoir le droit de rêver un peu. Je suis dans ses bras, je le touche, c’est lui mon homme, pour de vrai.
Ressentir de la générosité, ce n’est pas la même chose que ressentir de la passion amoureuse, mais ça peut nous aider dans notre vie sexuelle.
chez les femmes, le désir disparaît plus vite que chez les hommes ; que les femmes ont tendance à se sentir moins satisfaites que les hommes. C’est comme ça, mais on n’en parle pas, et beaucoup de femmes luttent contre la réalité qui les frappe en plein visage : elles ne ressentent plus d’attirance pour l’époux avec lequel elles sont censées partager le reste de leur vie.
L’abondance de la stimulation est un bienfait en soi, le bénéfice reproducteur est un bonus ultime ; chez nos plus proches ancêtres, cela va à l’encontre de la monogamie.
Dans la même catégorie que les seins chez les hommes ; les hommes ne produisent pas de lait et n’en n’ont pas l’usage pour la perpétuation de l’espèce. Le fait que le clitoris ressemble à un pénis en miniature a contribué à la thèse que l’orgasme féminin n’a aucune importance darwinienne, le clitoris peut être rangé dans la catégorie des objets inutiles.
À l’intérieur des barrières de la fidélité, la chaleur du besoin d’être désirée perd constamment de sa vigueur, non seulement du fait de la baisse progressive d’intérêt de la part du partenaire mais, de manière plus cruciale, parce que la femme se rend compte que son partenaire est pris au piège, qu’il n’a plus à faire de choix, que son désir ne doit plus que la choisir, elle.