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Critique de Balafoutas


A l'hôpital, âgé et fatigué, Emmanuel Berl se confronte à la mort et à "ses" morts, si nombreux, si divers, émergeant avec peine (ou étonnement, ou sourde culpabilité) de ses souvenirs : anciennes institutrices, amis et jeunes filles, "revenants" (Drieu la Rochelle, Proust), ses parents... Comment être fidèle à leur mémoire, et d'ailleurs faut-il l'être ? Car se souvenir c'est forcément trahir car les "souvenances" sont fragmentaires, confuses, réinterprétées. Mais ne pas se souvenir est également comme une trahison. Berl se débat dans ses propres contradictions, assailli par la culpabilité, désolé par les pièges et les insuffisances de la mémoire.

Un livre attachant par les émotions qu'il suscite, servi par un style toujours étincelant d'évocation. Berl va à l'essentiel, trace des portraits d'une grande finesse. Une âme mis à nue.
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