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Critique de TerrainsVagues


Depuis que Michel Bernard m'avait fait rencontrer Monet et ses « Deux remords », je m'étais juré d'aller à un nouveau rendez vous d'artiste si l'occasion se présentait.
Les forêts de Ravel, nature et zik, banco que j'me suis dit même si le Bolero c'est pas toute la musique que j'aime. Sait on jamais, peut être a-t-on découvert un concerto joué en blouse (pardon j'le ferai pu).
Ravel, sa vie, son oeuvre, ben… non. La page wikipedia sur le bonhomme en apprend plus sur le musicien que ce livre.
Il est question ici des vingt dernières années de sa vie. On arrive directement en 1916 où vingt et un ans après avoir été réformé, Ravel fait le forcing pour s'engager, pour faire la guerre. Jeté plusieurs fois, à force d'aller de ville en ville (sans son et vent couvert, pardon bis mais j'adore la Véro 70 80. Non c'est pas hors sujet c'est de la zik aussi) donc à force d'aller de ville en ville pour s'engager, il va avoir les recruteurs à l'usure et finir chauffeur de camion (genre ravitaillement) et d'ambulance, avant d'être démobilisé quelques mois plus tard because « arrêt maladie » et tout le tralala.
Fin de la partie du bouquin qui si elle ne m'a pas tenue en haleine, m'aura au moins tenu éveillé.
Par contre après… quel ennui. L'écriture est belle, il n'y a rien à dire mais je n'ai pas accroché du tout. le contemplatif j'aime quand il est fait avec une âme, quand on ressent dans les mots les pulsations d'un arbre, qu'une couleur parfume la page, que ce qui semble inerte est plein de vie, comme chez René Frégny par exemple. Là c'est du chirurgical, de l'aseptisé où rien ne dépasse. Les herbes folles n'ont pas droit de citer. C'est juste très bien écrit et figé, froid.
Mon ressenti est peut être un peu vérolé par le souvenir toujours présent du merveilleux « Deux remords de Claude Monet » du même auteur. Un bouquin qui quand on le referme laisse le sentiment d'avoir toujours connu le peintre, voir d'avoir été proche. Là je serais plus ascendant Poucet qui s'est bien fait larguer dans la forêt à force d'avoir été baladé.
Grosse déception qui ne m'empêchera pas d'aller à un prochain rencard avec Michel Bernard.
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