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Critique de Apikrus


Comme d'autres jeunes autochtones du Québec, Jonas a été arraché à sa famille alors qu'il était enfant, pour être envoyé dans un pensionnat. C'est ainsi que les colons tentaient d'imposer leur culture à ces « sauvages ». Il ne s'agissait pas seulement de leur apprendre la langue française mais aussi de leur inculquer la foi catholique. A la violence de la séparation pouvait s'ajouter celle de nombreux blancs qui considéraient les autochtones comme des êtres inférieurs.

Dans soixante jours, Jonas aura seize ans et pourra quitter le pensionnat. Pour survivre pendant les années ayant suivi son arrivée au pensionnat, Jonas a dû apprendre à ne pas manifester sa révolte, à courber l'échine, à se replier sur lui-même, à paraître insensibles aux injustices commises autour de lui contre les plus faibles.
Dans soixante jours, Jonas devrait à nouveau être libre.
N'est pas compter sans quelques imprévus ?

Ce récit d'aventures, même s'il est fictif, illustre bien la manière dont la colonisation du continent américain s'est effectuée. Les adolescents pourront aisément s'identifier aux personnages principaux, et être émus par leurs sorts. Comme les adultes, ils seront sensibilisés à ce volet de l'histoire du Québec.

En préambule l'auteure explique qu'au Québec, des pensionnats pour amérindiens ont existé de 1825 à 1996, et qu'il fallut attendre 2015 pour qu'un premier Ministre canadien ne présente au nom de l'Etat fédéral des excuses aux populations autochtones pour ce qu'elles avaient subi. Cette reconnaissance, aussi louable soit-elle, ne résout d'ailleurs pas les difficultés auxquelles sont confrontés leurs descendants, parmi lesquelles l'exploitation destructrice de leur milieu naturel…

Merci à Babelio (opération Masse Critique).
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