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Critique de argali


J'ai beau savoir ce qui m'attend en lisant ces récits, je ne peux m'empêcher d'avoir le coeur au bord des lèvres à chaque fois. Tout comme la lecture de « Kill the Indian in the child », la lecture du roman de Nathalie Bernard m'a bouleversée.

Le héros, Jonas, a 16 ans. Dans 60 jours, il sera libre. Il y a 6 ans qu'on l'a arraché à sa mère pour l'envoyer au pensionnat. Sous couvert d'éducation, il a été contraint d'abandonner toute trace de sa culture, de ses racines pour se couler dans le moule, apprendre la langue et les traditions des blancs. Il a appris à faire profil bas, se taire, encaisser les brimades, le mépris et les mauvais traitements. Cela lui a permis d'échapper aux coups et au pire. Il se tient loin de tous et pense surtout à sauver sa vie chaque jour. Mais quand son amie Lucie est retrouvée morte, quelques jours avant sa libération, tout bascule. L'agression de l'agaçant Gabriel qui travaille avec lui dans la forêt est la goutte d'eau, l'horreur de trop. Forcés à-fuir, Gabriel et lui vont affronter la forêt, le dégel, la débâcle et les chasseurs sanguinaires qui n'ont qu'une envie « tuer les sauvages ». La forêt devient alors plus qu'un refuge, à la fois amie et ennemie, elle respire, guide ou entrave mais devient aussi promesse de liberté.



Le roman se compose de courts chapitres organisés en deux parties : « Dedans » et « Dehors ». Cela confère au récit un rythme soutenu. le décompte des jours jusqu'à la libération apporte aussi du suspens et maintient l'intérêt jusqu'au bout. le présent de

(suite sur le blog)
Lien : http://argali.eklablog.fr/sa..
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