Forêt, forêt de haute futaie,
des arbres à abattre
Le suicide, la mort, l'envie de tuer, d'abattre, d'abattre la majesté, la grandiloquence, égorger sans aucune pitié la réputation, la bien-pensance, étriper les tantes culturelles et leur monopole sur l'art, briser les doigts de ces virtuoses avant que la partition ne commence, parce que l'art, parce que la musique, parce que la littérature de haute futaie ne peut souffrir les dilettantes, les pique-assiettes. L'importance de
Glenn Gould, la majestuosité de
Virginia Woolf et la splendeur des Pensées de Pascal, voilà tout ce qu'il faut pour sauver le peu qu'il reste, sauver l'humus qui fait nos vies, au-delà de la mort, sauver l'amitié et les oeuvres, sauver les oeuvres ou l'amitié, rien d'autre.
Forêt, forêt de haute futaie, des oeuvres à abattre
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