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Critique de ay_guadalquivir


Le froid est le deuxième volet du parcours autobiographique de Thomas Bernhard, après L'origine. A la fin de la guerre qui a laissé l'Autriche médusée, Bernhard rejoint la légion des tubards, atteint d'une affection pulmonaire qui le conduit - entre autres péripéties médicaes - au sanatorium du Grafenhof. Sorte de petite Montagne magique, le froid empreinte pourtant des voies différentes pour trimbaler le héro d'hésitations entre certitude de mourir et envie de vivre. Il en profite pour chercher sa place dans cette cohorte moribonde, et pour y creuser sans cesse le sillon de son origine. Son grand-père, figure tutélaire, son père inconnu, sa mère mourante, telle est l'étrange galerie de ses proches. Ses expériences médicales sont presque risibles -pneumopéritoine par exemple- sauf qu'elles semblent guidées par un dessein qui n'est pas celui de la vie. L'envie de vie, il la retrouvera dans la musique, et dans l'envie elle-même, plus forte que l'aspiration inéluctable du gouffre que produit son environnement.
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