Une diatribe, un pamphlet. le style répétitif et le propos qui tourne en rond - je n'ai pas accroché. « Un comique né de l'exagération, une exagération qui fait surgir les vérités qui ne sont pas bonnes à dire, font ici la joie du lecteur » - dixit la quatrième de couverture.
Oui, mais qu'est-ce que c'est long…
Tout y passe, les toilettes de Vienne, le Prater, Mahler, Heidegger, les
maîtres anciens et les maîtres modernes, le Jugendstil, l'Etat, l'Eglise, le gouvernement, le parlement, la femme de ména
ge, les soi-disant classes inférieures, l'Autrichien, l'Allemand. Cependant
Schopenhauer et
Novalis trouvent grâce à ses yeux.
« Peindre ne serait-ce qu'un menton remarquable ou un genou effectivement réussi, aucun de ces soi-disant
maîtres anciens n'y est arrivé non plus.
Le Greco n'a jamais su peindre ne serait-ce qu'une seule main, les mains du Greco ont toujours l'air de lavettes sales et m
ouillées [ ] Et en plus, c'est déprimant de ne jamais voir ici, dans ce Musée d'art ancien, qu'un art qu'il faut bien qualifier d'art étatique, d'art étatique habsbourgeois-catholique, ennemi de l'esprit ». P215
Moi j'ai une petite pensée pour
Alain Soral.
Sur un réseau germanophone,
Maîtres anciens bénéficie d'une très bonne note. Pour ma part, je suis passé à côté.