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Citations sur Ces gens qui explosent de colère, de peur ou de tristesse (30)

Freud et nombre de ses contemporains pensaient que la cocaïne était un produit miraculeux, qui atténuait la dépression, modifiait avantageusement la personnalité et stimulait la créativité. (...) Jusqu'en 1915 environ, on pouvait acheter de la cocaïne presque partout. Tout comme de nombreux sodas, bien des mixtures destinées à requinquer les gens et à les rendre heureux contenaient de la coca. La cocaïne était vue comme un produit plus noble que le rhum, et sa consommation, comme une manière élégante d'éviter de sombrer dans la boisson. En outre, on trouvait facilement des tonifiants agissant sur le système nerveux dans lesquels la cocaïne était combinée à de l'alcool et de la morphine. La cocaïne était un stimulant fantastique, jusqu'au moment où son action diminuait. A ses effets prodigieux, succédaient alors une mélancolie causée par le manque de neurotransmetteurs induits par la drogue et, parfois, des hallucinations cénesthésiques donnant l'impression que des vers rampaient sous la peau. Le remède classique consistait à augmenter aussitôt la dose de cocaïne.
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Bien que la dépression entraîne habituellement une baisse de la motivation, la mélancolie incite à écrire. Si la dépression n'existait pas, il n'y aurait pas autant d'écrivains. La dépression donne de la profondeur au vécu. Lorsqu'on est heureux, on s'analyse rarement pour en trouver la raison. Mais lorsque l'on est malheureux, on ne fait pratiquement rien d'autre.
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- Y a-t-il un membre de votre famille qui a encore plus de mal que vous à dire non ?
- Ma mère, me répond Diane.
Puis elle se met à rire. Alors je lui demande :
- Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ?
- Le fait que je suis exactement comme elle. Elle a des attaques de panique, elle aussi.
- Hum... Et quand avez-vous décidé que vous vouliez être exactement comme elle ?
- Je n'ai jamais décidé cela, me dit aussitôt Diane. Elle a toujours l'air malheureuse.

(...) Prendre le contre-pied de ce que font les parents est au centre de la rébellion propre à l'adolescence. Et lorsque cette rébellion est étouffée dans l’œuf, elle demeure néanmoins une source d'énergie très abondante. L'exploiter me permet d'aider mes clientes et mes clients à trouver la force de changer.
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Les personnes souffrant d'un trouble panique veulent avant tout que leurs attaques de panique cessent. Elles aspirent à retrouver un paradis perdu : la simple sensation d'être bien.
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(...) les personnes souffrant d'un trouble panique doivent bien saisir cela : aussi grand que soit leur malaise, elles ne sont ni sur le point de mourir ni sur le point de s'évanouir, de vomir, de devenir folles, de faire dans leur culotte ou de se rendre ridicule de quelque autre manière. (...) Pour aider une personne sujette à des explosions de peur, quelle que soit leur nature, il faut à la fois reconnaître que ses symptômes sont réels et la convaincre que le danger de ces symptômes est uniquement dans sa tête.
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La plupart des phobies comprennent de violentes réactions de peur face à des choses qui, avec une bonne dose d'imagination, peuvent sembler dangereuses, mais ne le sont généralement pas.
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L'essentiel, c'est de retenir que, quel que soit leur degré de gravité, les troubles en rapport avec la peur sont des blocages et non des handicaps. Il est totalement vain d'essayer de faciliter la vie de personnes souffrant de tels troubles en nous tenant entre elles et l'objet de leur peur. En revanche, il est aussi utile pour nous que pour elles de comprendre intuitivement que, si leur souffrance est bien réelle, le danger, lui, ne l'est pas et de laisser cette notion clé guider le choix de la conduite à tenir.
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Les cliniciens ont souvent envisagé la possibilité d'une relation entre le trouble panique et le suicide, mais cette hypothèse n'a jamais été vraiment vérifiée, car il est difficile de poser un diagnostic après un suicide. A-t-il été commis sous l'effet de la panique ou de la dépression, ou bien de ces deux troubles conjugués ? Une fois cet acte accompli, il n'y a aucun moyen de le savoir.
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L'agoraphobie est communément vue comme la peur des grands espaces, alors qu'elle correspond en réalité au désir d'éprouver le sentiment de sécurité, à vrai dire illusoire, procuré par "l'évitement" des situations angoissantes.
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Le désir d'échapper à la souffrance est lui-même la cause des explosions émotionnelles et la raison de leur nature répétitive. En fait, c'est le moteur de la plupart des troubles psychologiques.
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