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Citations sur Ces gens qui explosent de colère, de peur ou de tristesse (30)

Dans le langage courant, le mot "stress" désigne à la fois les agressions provoquant une tension nerveuse (aussi nommées "stresseurs") et cette tension nerveuse elle-même. Quel que soit le sens qu'on lui prête, le stress nous donne des maux de tête et détruit nos cellules cérébrales. Le stress rigidifie nos artères et affaiblit notre système immunitaire. Mais, quand le stress génère de la douleur, cela signifie que cette douleur n'est pas vraiment réelle et qu'on devrait ne pas en tenir compte, puisque les médecins n'en tiendront pas compte.
Le stress engendre la maladie mentale, et la maladie mentale est une incapacité à faire face au stress. Le stress nous rend nerveux et grognons, et il nous mène à boire. Le stress nous tient éveillés la nuit et nous donne envie de dormir le jour. Stresseur, stresser, stressant... autant de mots traduisant le fait que le stress est, de nos jours, la cause de toutes les souffrances. Et la réponse à toutes les questions commençant par "Qu'est-ce qui ne va pas"...
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Nous sommes habitués à définir les individus en colère comme des méchants et nous-mêmes, ainsi que toutes les autres personnes contre lesquelles ils s'emportent, comme des victimes. Que cela soit justifié ou non, il n'en demeure pas moins que, bien souvent, cette position est aussi une tentative de contre-attaquer en se plaçant du haut point de vue de la morale. Or les personnes qui se voient comme des victimes ou comme les défenseurs des victimes revendiquent le droit d’exercer des représailles. En trente années d’exercice durant lesquelles j'ai eu en thérapie bien des clients ayant du mal à maîtriser la colère, je n'ai jamais rencontré une seule personne tyrannique qui ne se considère pas comme une victime.
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(...) les êtres se considérant comme des victimes finissent en général par devenir des bourreaux ; inconsciemment, ils en viennent à se venger sur des personnes qui ne leur ont rien fait.
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(...) les partisans de la théorie freudienne, selon laquelle la colère est une pulsion dont il faut se libérer, et les adeptes de l'idée Nouvel Age en vertu de laquelle l'expression des sentiments serait le garant de l'équilibre mental peuvent juger complétement dingue de recommander, en définitive, la répression de la colère. A leurs yeux, cette répression peut être un facteur favorisant des explosions de colère encore plus vives et plus dangereuses. Il n'en est rien. Les résultats des recherches sur le sujet sont clairs et nets : plus les gens expriment leur colère, plus ils explosent.
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Les personnes trop gentilles ont tendance à retourner vers l’intérieur leurs pulsions agressives, sous la forme d'attaques de panique, de phobies, de dépression et de certains autres troubles. Pour aller mieux, elles doivent arriver à exprimer de temps en temps, un refus, et ce, même aux membres de leur famille et à leurs amis. Par conséquent, si l'on veut qu'elles se débarrassent de leurs explosions de peur, on doit accepter que, parfois, elles nous disent non.
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La peur intense modifie radicalement le fonctionnement du cerveau. Elle donne beaucoup plus l'impression de devenir fou que le fait de vraiment devenir fou ne la donne lui-même.
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Les thérapies d'aujourd'hui sont les descendantes de celle élaborée par Freud. Bien que la psychanalyse ne soit plus en vogue depuis près de quarante ans, elle influence encore notre pensée. Sachant qu'elle impliquait d'analyser en profondeur toutes les questions en rapport avec les parents, nous continuons de le faire, sans se soucier de savoir si cela a, un jour, donné des résultats.
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Lorsqu'on fuit la peur, on sombre dans la dépression. Certes, on ne peut éviter la souffrance, mais on peut choisir le type de souffrance qu'on éprouve. L'ultime moyen de vaincre la dépression est de reconnaître qu'à tout instant, on se trouve à un carrefour où se croisent la peur et le désespoir, et que le choix du chemin à prendre nous appartient. Alors pourquoi ne pas avancer ?
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Goethe, qui avait une propension à la mélancolie, disait ceci : "Le désespoir ne se connaît pas lui-même." Il s'agit là d'une remarque fort pertinente, car la dépression est, en effet, un trouble de la perception que les dépressifs ne perçoivent pas. A leurs yeux, ce n'est pas eux qui sont tristes, c'est le monde qui l'est.

Les personnes dépressives affirment ne pas être excessivement négatives, mais simplement réalistes. Hélas, elles ont raison. De nombreuses études ont révélé que les dépressifs ont une plus grande aptitude à observer les faits et à les prévoir que les individus "normaux". La santé mentale implique, entre autres, un optimisme injustifié.
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Le traitement de l'anxiété généralisée est du même ordre que celui des autres troubles en lien avec la peur. Il vise essentiellement à interrompre les dialogues internes qui créent et alimentent l'anxiété.
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