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Critique de zabeth55


Des mots comme « maman » ou « mon bébé » ?
Drôle de roman et drôle de fille.
Celle qui n'a pas de nom que l'on appelle l'aînée.
Ses parents s'adorent, n'ont d'yeux que l'un pour l'autre.
Elle, elle s'occupe de tous ses petits frères et de toutes ses petites soeurs.
Elle est la fée de son père.
Sa mère ne la voit pas.
Devenue grande, elle quittera la maison, prendra un logement, un travail, aura un premier amant, Jean, auquel elle n'est pas attachée puis un deuxième Tom avec lequel elle vit un amour passionné.
Mais elle est seule, toujours, désespérément seule.
A part les deux amant, aucun personnage n'est nommé.
Mais ce qui est le plus troublant, c'est que ce soit « on » qui raconte cette histoire.
Et dans ce « on », il y a l'auteur et nous les lecteurs.
On est les otages de ce roman, les témoins directs.
Et des témoins impuissants de la vie saccagée de cette aînée.
L'amour mutuel fusionnel de ses parents, ses responsabilités envers ses frères et soeurs en ont fait cette fille sans enfance, cette fille perdue qui rayonne ou s'éteint.
Et c'est tellement beau quand elle rayonne, et tellement triste quand elle s'éteint.
Impression de conte contemporain.
Violaine Berot réussit encore un roman poignant et sensible qui ne laisse pas indifférent.
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