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Critique de Haulle
L'éveil du Morpho est une belle expérience d'immersion dans la forêt amazonniene en Guyane. Serge Berthier, ce chercheur de l'université Paris Pujol, nous apprend à décrypter les leçons de la nature et y voit tout de suite comment nous pourrions nous en inspirer. Mais attention, pas pour plus de technologie et plus de richesse, mais bien pour plus de durabilité, de sobriété, de coopération et d'humilité.
La forêt tropicale bien qu'abondante est fragile et il en faut peu pour la détruire sous les coup de pioche et les litres de mercure de la cupidité des orpailleurs.
J'ai apprécié la lecture distanciée des constats environnementaux, pas de catastrophisme éxcessif mais un regard lucide sur la situation des neufs limites planétaires.
Pour autant la nature est résiliente, elle est déjà passée par des crises majeures et saura s'en relever. L'incertitude réside dans le fait que nous soyons encore là pour le voir. le vrai message n'est-il donc pas de nous sauver plutôt que de sauver la planète ? Quoiqu'il en soit, toutes les clés sont là, devant nos yeux, il n'y a qu'à nous en inspirer, écouter, apprendre de ces peuples de la forêt et leur apprendre aussi.
Il suffit de lire la petite projection à 2050 que nous propose l'auteur pour comprendre que nous pourrions vivre mieux, reconcilié et élève de la nature, sans renoncer à un autre progrès.
Une réflexion pour en appréhender l'importance, toutes les recherches humaines cumulées ne font que converger petit à petit vers des solutions que la nature avait déjà trouvé il y a bien longtemps, suite à des millions d'années de tâtonnement, l'évolution des espèces. Et nous ne faisons que retrouver plus maladroitement et avec plus d'impacts des solutions qu'il nous aurait suffit de trouver autour de nous en observant les autres êtres vivants, qui souvent font beaucoup avec très peu et des impacts réduits.
Une belle lecture enrichissante qui conforte tout l'intérêt du sujet.
La forêt tropicale bien qu'abondante est fragile et il en faut peu pour la détruire sous les coup de pioche et les litres de mercure de la cupidité des orpailleurs.
J'ai apprécié la lecture distanciée des constats environnementaux, pas de catastrophisme éxcessif mais un regard lucide sur la situation des neufs limites planétaires.
Pour autant la nature est résiliente, elle est déjà passée par des crises majeures et saura s'en relever. L'incertitude réside dans le fait que nous soyons encore là pour le voir. le vrai message n'est-il donc pas de nous sauver plutôt que de sauver la planète ? Quoiqu'il en soit, toutes les clés sont là, devant nos yeux, il n'y a qu'à nous en inspirer, écouter, apprendre de ces peuples de la forêt et leur apprendre aussi.
Il suffit de lire la petite projection à 2050 que nous propose l'auteur pour comprendre que nous pourrions vivre mieux, reconcilié et élève de la nature, sans renoncer à un autre progrès.
Une réflexion pour en appréhender l'importance, toutes les recherches humaines cumulées ne font que converger petit à petit vers des solutions que la nature avait déjà trouvé il y a bien longtemps, suite à des millions d'années de tâtonnement, l'évolution des espèces. Et nous ne faisons que retrouver plus maladroitement et avec plus d'impacts des solutions qu'il nous aurait suffit de trouver autour de nous en observant les autres êtres vivants, qui souvent font beaucoup avec très peu et des impacts réduits.
Une belle lecture enrichissante qui conforte tout l'intérêt du sujet.
