C'est au hasard d'une chronique lue sur un réseau social que j'ai immédiatement acheté en seconde main ce bouquin. Et comme j'ai bien fait. C'est une petite merveille. L'auteur
Charles Bertin nous entraîne dans l'univers de son enfance et nous décrit les vacances d'été qu'il passait chez sa grand-mère à Bruges. C'est un véritable chant d'amour envers cette vieille dame qui, quand il a écrit ce récit, était morte depuis bien longtemps. Il se souvient de cette grand-mère fantasque, opiniâtre, qui n'avait pas eu une enfance facile, mais qui mettait tout son coeur à se cultiver, à lire, à se balader, à admirer les richesses de sa belle ville de Bruges. Et bien sûr elle entraînait avec une tendresse sans cesse renouvelée son petit-fils qui l'accompagnait et qui se régalait de ses lectures, de ses promenades, de ses découvertes architecturales. Ils étaient tous les deux dans leur monde que personne ne pénétrait. le style de
Charles Bertin est un petit bijou. Malgré de longues phrases, il ne perd jamais le lecteur. Et avec une plume délicate, poétique, qui se déroule comme un ruban précieux , l'auteur nous emmène dans un monde disparu à jamais.
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