Les vieux qui se faisaient la malle

Une plume originale et une histoire farfelue ... Amateurs de bonbons, voilà une tête brûlée pour se changer les idées quand tout va mal !

Lucien est mort. « C'est bien triste » se lamentent au bar du coin ses quatre copains. Pire encore : il a été retrouvé froid sur ses toilettes, lui qui ne s'était jamais montré négligé en public ! Martial, Gilbert, Jacques et Armand sont unanimes : pas question de clamser aussi bêtement !La bande de septuagénaires a alors une idée folle : chacun va planifier sa propre mort. Quand ils veulent, comme ils veulent ! Enfin, ils vont tout oser. Des plages de Miami et d'Algarve aux montagnes suisses en passant par l'Afrique, les quatre retraités vont vivre à fond. Parce que si près de la fin, tout est permis, non ? de surprises en extravagances, cette décision sera sans doute la meilleure de leur vie..

Une comedie grincante réunissant un sacré quatuor de papis, loin de l'image des petits vieux grabataires ! Ils m'ont fait penser aux papis des Vieux fourneauw.!
Un sujet difficile (l installation de la vieillesse avec toutes ses conséquences, la dépendance et la mort qui se rapproche) mais traité de façon dédramatisante, légère.
La plume est fluide, légère, humoristique, teintée d'émotions, d humanité, de bienveillance de réflexions, d'amour et d'amitié. Mais par moments, j'ai ressenti quelques petites longueurs.
4 projets différents aux 4 coins du monde nous sont contés ici dans ce beau roman qui nous proposent 2 fins différentes..
Un très bon moment de lecture qui me donne envie de lire son 1er roman.

[ les vieux qui se faisaient la malle ]
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[ Choisir sa mort pour mieux vivre ]
Après « la vieille qui cassait la baraque » lu l'année dernière, « Lucien est mort » et c'est bien triste se lamentent les quatre copains au coin du bar. Il a été retrouvé froid sur ses toilettes, lui qui ne s'était jamais montré négligé en public !.
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Tout en idées farfelues , à l'enterrement de leur ami, Martial, Gilbert, Jacques et Armand ont une idée folle :
« Pas question de clamser aussi bêtement ,
Chacun va planifier sa mort »...
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[ Quand ils veulent, ou ils veulent ]
Tout en pensées drôles et originales .
Ils vont tout oser .
Des plages de Miami et d'Algarve aux montagnes Suisse en passant par l'Afrique.
Ils vont vivre à fond .
« Parce que si près de la fin, tout est permis, non ?... »
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[ l'idée n'est pas de mourir dans la souffrance mais dans le bonheur du dernier choix ]
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Une lecture légère, idéal pour dédramatiser la mort .
Dynamique, drôle et bien décalée .
Un p'tit moment gai et chaleureux .
Avec une fin bien surprenante et originale .
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[ en réalité, il adorait être vieux . Il avait l'impression de vraiment vivre...]

Et si la mort n'était pas une fatalité ? Cette idée saugrenue taraude Martial, Gilbert, Armand et Jacques, quatre septuagénaires qui ont décidé de mettre en scène l'instant de leur trépas, question de faire la nique à leurs contemporains et, surtout, pour se démarquer des autres retraités qui attendent l'heure ultime en se parant d'inquiétude, en resassant le passé ou en attendant la faucheuse avec une résignation pitoyable. Depuis le décès de Lucien, leur pote de bistrot retrouvé froid sur la lunette d'un WC, ils se sont fait la promesse de ne pas partir aussi bêtement. Question de dignité ! Alors, pour-quoi ne pas vivre à cent à l'heure et planifier ce qui peut l'être ? Avec un sujet a priori « limite », Anne-Lise Besnier signe un roman vachard qui prend les maux de la vieillesse à rebours pour se moquer des poncifs qu'on attribue aux personnes du troisième âge. le résultat se veut réjouissant, avec des papys peu conventionnels et qui veulent tirer quelques dernières salves avant de s'envoler définitivement. Alors, puisque la vie ne sera plus forcément longue, autant tout se permettre et con-crétiser des envies. En passant par l'Afrique, les grands-pères indignes multiplient les extravagances avec une bonne humeur non feinte. En usant d'un ton qui prône le détachement, l'auteure signe ici un deuxième roman rempli de malice et souligné d'humour, prouvant qu'on peut rire avec ce qui, d'emblée, n'amuse pas tout le monde. Mais, comme elle possède un réel talent de narratrice, on ad-hère !

J'ai adoré ce livre jubilatoire sur ces quatre seniors qui décidément ne sont ni séniles, ni pantouflards comme souvent la société se représente les personnes dites âgées. Au contraire, un vent de liberté souffle sur eux même si l contexte de départ peut paraître sinistre!

✔️Mon ressenti : La couverture et le titre m'ont immédiatement séduite. Dans ces temps moroses, j'ai besoin de couleur et de légéreté.
Un groupe d'amis septuagénaires est triste : l'un des leurs vient d'être enterré. Il est décédé subitement sur ses toilettes. Rien de pire pour eux! Il n'en faut pas plus pour qu'ils se mettent en tête de vouloir choisir le jour et la façon dont il vont passer l'arme à gauche. Afin qu'ils ne perdent pas leur objectif de vue, le fils, un peu particulier, du défunt va mettre la logistique en place.
Je n'avais pas encore lu l'auteure et c'est une bonne surprise : des idées fraîches et une plume fluide. le thème principal est assez lourd mais l'histoire est teintée de toutes les émotions sans jamais en perdre la légèreté, elle offre également réflexions et suspense. Car oui, au fil de l'histoire on s'attache à ces « vieux » hauts en couleur. Il y a également une belle surprise dans le récit, mais pour la connaitre, il va falloir l'ouvrir !
🎯Mots Clefs : Vieillesse / Mort / Choix / Amis / Hommage
🏆Ma note : 18/20

En lisant le résumé, on pourrait penser que Les vieux qui se faisaient la malle est un roman triste voire morbide puisqu'on y parle de la mort. En fait, il n'en est rien ! Anne-Lise Besnier a une plume légère et teintée d'humour pour nous faire sourire et rire en parlant de vieux qui programment le jour et le lieu de leur mort.

C'est à la suite du décès de leur ami, Lucien, décédé sur ses lieux d'aisance, qu'un groupe d'amis décide de mourir avec dignité, un an plus tard, le tout sous la direction du fils de leur ami disparu, Rémi, un jeune homme qui a toujours été des plus étranges… Pour ne pas éveiller les soupçons, chacun se choisit une destination qui lui est chère, à l'étranger, et quelques semaines plus tard ils partent profiter de leur dernière année de vie.

C'est toute une organisation de préparer sa mort et ce n'est pas de tout repos. J'ai beaucoup apprécié ce point de départ pour le moins des plus inattendus mais qui va donner naissance à une histoire des plus légères et belles. En effet, nos petits vieux en partant pour des destinations exotiques (la Floride, le Portugal, le Cameroun et la Suisse), vont nous faire découvrir ces pays. Avec eux, nous voyageons, découvrons des saveurs, des odeurs, des ambiances. Au fil des pages, on se demande même s'ils vont vraiment aller jusqu'au bout. D'ailleurs, je ne révélerai rien là dessus !

Mais juste un mot sur la fin, j'ai beaucoup apprécié le fait que l'auteure nous laisse le choix du chapitre final. Un chapitre 38A et un 38B, prenez celui qui vous arrange en fonction de la situation.

Si l'écriture est fluide, légère et très agréable à lire (j'ai passé tout mon dimanche en compagnie de ces personnages !), le personnage de Rémi est des plus flippants. D'ailleurs notre groupe de septuagénaire en ont peur eux-mêmes et détourne le programme élaboré par le gamin de peur de le voir débarquer sur leur lieu de villégiature…

Les vieux qui se faisaient la malle est un roman à découvrir. Je ne connaissais pas la plume d'Anne-Lise Besnier, mais je me plongerai plus tard avec plaisir dans son précédent roman La vieille qui cassait la baraque.
Lien : https://desplumesetdeslivres..

Après «  La vieille qui cassait la baraque » je m'attendais encore à un roman humoristique de la part d'Anne-Lise.
C'est vrai il faut le dire, elle excelle parfaitement dans son genre. Un genre ou feel-good et humour se rejoignent.
Mais un feel-good un peu particulier cette fois ?

Décider de sa mort et quand n'est-ce pas quelque chose de fou ? Farfelu ? Dingue ? Complètement insensé ?

Et pourtant l'auteure arrive doucement à tourner cette idée de mort sous l'humour noire, à faire crisser des parquets. On rigole et on se joue de ces petits vieux prêts à tout pour rendre hommage au papi LuLu.
Chacun se voient alors dans la possibilité de choisir la façon de mourir. Mais laquelle est la mieux ? D'ailleurs c'est vrai pense-t-on toujours à la façon d'en finir ?

Sur une note d'aventure et de voyages entre les diverses destinations qu'ils auront choisis on visite, comme avec eux on suit la fin de leurs vies. Vies d'ailleurs bien rodées pour des vieux en pleine escapade!

Suivant, j'ai beaucoup aimé chacun des personnages, tous sages ( ou pas ) sauf un qui était complètement fou, psychopathe et j'en passe. C'est marrant parce qu'il apportait un certain suspense, une angoisse qui élevée le récit vers une autre tournure.
Encore un roman réussi !

J'avais besoin d'une lecture légère, sans prise de tête et mon choix s'est porté sur ce roman. Et je ne regrette pas ! Ce quatuor de petits vieux m'a vraiment fait rire et surtout, ils dédramatisent la mort à leur façon. J'ai passé un très bon moment de lecture.

Suite à la mort imprévue d'un de leur compagnons un groupe de petits vieux décide de la date de leur prochaine mort. Ensemble ou rien. Et de là des idées plus farfelues les unes que les autres naissent. Un roman décomplexé, drôle, avec cependant de beaux messages à la clé.

Le point positif de ce roman, c'est clairement le fait que ce ne soit pas un livre triste, malgré le thème de la mort. Et ça, on le comprend dès les premières lignes. L'auteure dédramatise immédiatement ce sujet, tout ce qu'on peut imaginer de plus triste en nous proposant des personnages déterminés, drôles, sarcastiques et attachants.

C'est le genre de roman qui fait du bien au moral, alors que pourtant, le thème reste malgré tout important. Il n'en est pas moins que L'auteure réussit à nous faire rire et glousser devant les réflexions des personnages et à nous faire lever les yeux au ciel quand on pense que ça va trop loin.

J'ai adoré suivre ce quatuor si particulier et si attachant, chapoté par un jeune homme déterminé à ce que cette mission suicide arrive au bout. Parfois un peu dans l'excès, certes, il n'en est pas moins que l'auteure reste dans sa ligne de vision et ne change pas d'avis. Alors, peut-être que les âmes les plus sensibles pourraient être choquées par certaines répliques, mais c'est vraiment un livre à ne pas prendre à sérieux. Juste profiter de la lecture.

​En résumé, un roman qui dédramatise la mort aux côtés d'un quatuor très attachant. Des pensées drôles, des voyages aux quatre coins du monde. Bref, pour ma part, j'ai passé un très bon moment.
Lien : http://lire-une-passion.weeb..

J'ai bien aimé l'idée de départ et j'étais curieuse de voir comment l'auteure (c'est ainsi qu'elle s'identifie) allait la développer. Avec une copine nous avions une liste de roman qu'on appelait les « les roman des petits vieux », celui-ci rentre dans cette catégorie. Des petits vieux qui se révoltent contre la routine quotidienne. Comédies grinçantes, feel good à l'envers.

Cependant dans ce projet de « mort » je les trouve un peu jeunes… Vous allez me rétorquer que pour changer de lieu de vie et partir plus ou moins au bout du monde il ne faut pas être trop décati.

L'autre petit détail rejoint des discussions que j'ai lues sur le net. Une histoire qui est sensée se terminer en août 2020, peut-on faire abstraction de la réalité (covid, confinement et masques)… On peut toujours imaginer que l'histoire a été écrite avant les événements… On est dans la fiction alors pourquoi pas… Je vous laisse découvrir comment l'auteure a tiré son épingle du jeu…

Ne voyez pas une critique de ma part en relevant ces deux points de détails, ils m'ont juste fait réfléchir.

Juste en passant je chois la 38 B quoique la 38 A à aussi du bon…. seuls comprendrons ceux qui ont lu jusqu'à la fin ! Merci pour cette jolie initiative !

Quatre séniors font un pacte pour mourir environ 1 après, le 1 août 2020. Mais un an ça peut être long, tant de choses peuvent se passer. On peut changer d'avis par exemple. . Ah oui mais non car il y a un garant, qui s'improvise « coordinateur de morts volontaire ». Et lui il ne fait pas de sentiments, en tant que coach de fin de vie il ne laisse pas de place au hasard, il veille au grain.

Bon vous l'aurais compris/imaginé rien ne va se passer comme prévu que ça soit dans le camp des futurs suicidés ou de l'organisateur. Ce qui aurait pu être une idée en l'air va prendre une tournure bien différente.

Je vous laisse découvrir leurs changements de lieu de vie et leur parcours vers la date fatidique.