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Critique de fanfanouche24


Lecture choisie en février 2020… Beckett en était le noyau central, ce qui a provoqué ma curiosité… toutefois j'ai abandonné, reprendrai cette lecture dans un temps plus léger…car dans le présent je trouve le ton et l'ensemble trop mortifères. ..

Une fiction qui se déroule sur au moins deux plans : d'un côté, les compte-rendus journaliers des soignants de l'EPHAD, concernant l'état de l'écrivain, et de l'autre, le récit dit- personnel de Beckett, au quotidien, vis-à-vis de la vie , de la perte de ses forces, du manque d' énergie pour écrire… et de la Faucheuse qui approche…inexorablement… Toutefois, ce qui est intéressant c'est de revisiter l'existence de Samuel Beckett, par le biais de cette astuce narrative, où l'auteure fait parler Beckett : de sa passion pour la littérature, son caractère dépressif , les fantômes du passé dont une mère toxique et si éloignée de tout amour maternel…etc.

« Au Tiers- Temps ---29 juillet 1989
L'Irlande de May. (...) C'est très contagieux. Contagieux par la langue. J'ai mis longtemps à en guérir. de l'Irlande, de Joyce, de May. de Joyce, de ma mère, de ma langue. Y suis-je parvenu ? Je ne sais pas. Il faut dire que c'est une condamnation que nous recevons dès la naissance : être les fils de nos pères et de nos mères. (p. 27)”

Une lecture, au vu du contexte ambiant, que je préfère différer…Là, inévitablement, j'ai décroché ! Il n'est pas question de jugement sur la qualité du texte. C'est juste pas le bon moment !
Je reprendrai volontiers ce texte original à la rentrée, souhaitant emporter des ouvrages plus légers, pour cette échappée bretonne !

« Au Tiers- Temps ---30 juillet 1989
Je rassemble les dernières cellules valides de mon esprit rabougri. Travail laborieux : deux lignes, tout au plus, les jours de grand vent. J'avance si lentement que j'ai le sentiment d'avoir arrêté. D'ailleurs, conformément aux règles de la physique, il est probable qu'à force de ralentir je m'arrête. Que j'en finisse avec les mots ou eux avec moi. (p. 32)”

**** chronique d'une lecture inachevée (à reprendre en septembre 2020)





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