L' homme qui vécut deux fois

Et il y aussi Mary. Mon Dieu, c'est elle !
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Entre nous, il ne s'est encore rien passé, ou si peu...quelques regards échangés, quelques mots ridicules, enfantins...un baiser juste au coin des lèvres quand nous avons dansé, l'autre soir, à mon repas d'anniversaire, sa main quelque fois que je conserve dans la mienne au milieu de nos rêves...comme ce soir, entre "Boum" et "Y a de la joie".

J'ai ta main
Dans ma main
Qui joue avec mes doigts
J'ai mes yeux
Dans tes yeux
Et partout l'on ne voit...

Cette invention permettra un jour à l’humanité de mieux connaître son propre passé, de contrôler et de vérifier certains faits appartenant à l’Histoire et dont la plupart sont quelques peu erronés ou entachés d’erreurs assez grossières, voire souvent modifiés ou passés sous silence par les historiens eux-mêmes. Et puis, il y a aussi l’origine de l’homme, et ça, c’est le grand mystère, malgré toutes les théories qui ont été proposées à ce sujet. Quoi de plus exaltant, en effet, que de pouvoir un jour être transféré dans le corps d’un australopithèque ou d’un pithécanthrope ?

Les camps de la mort avaient continué leur œuvre d’extermination par l’assassinat systématique des races « impures ». Il ne restait plus, à ma connaissance, aucun juif de vivant en Europe ou en Amérique, ni aucun tzigane...

Cédric me parle de ces horreurs, de ses craintes, de ses hantises perpétuelles au sujet de la domination italo-allemande en Europe et de la japonaise dans les anciens États-Unis d’Amérique.
Là-bas aussi, c’est l’enfer, la persécution continuelle, le dirigisme nippon installé dans tous les États américains. Les réformes japonaises, les lois japonaises, les ordres et les diktats japonais... De Washington à Los Angeles, tout marche à l’heure de Tokyo.

Nous n'avons pas encore la télévision qui nous permet de nous familiariser avec les vedettes du jour, aussi le fait de découvrir nos idoles sur une scène est quelque chose de terriblement excitant.
Et voilà que le fameux soir arrive. Dès l'ouverture des portes, la foule s'engouffre dans le théatre brillamment illuminé. Foule mouvante, bruyante, bavarde, ou se mêlent les admirateurs inconditionnels du "fou chantant" et ceux qui, la curiosité aidant, viennent juger sévèrement l'idole du jour.

Délaissant Bach et Mozart, j'ai même composé quelques chansons dont les paroles et la musique semblent quelque peu inspirées de l'oeuvre de Charles Trenet.
En effet, Trenet a apporté un souffle nouveau, il a créé un genre auquel je ne suis pas insensible et j'ai déjà acheté tous ses disques.
D'ailleurs, il se produit justement dans notre théatre cette semaine-là et la location des places étant déjà complète, mon père nous annonce que nous allons jouer à guichets fermés.
Le concert aura lieu samedi, c'est à dire demain soir, et mes dix-huit ans attendent cet évènement avec l'impatience qu'on devine.