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Critique de suza


suza
17 décembre 2022
Sur Instagram, Gaby découvre une photo d'elle, le pantalon baissé, dévoilant un sexe masculin. Tomaz, passionné de photos, est aussitôt soupçonné par la victime.
Pour prouver son innocence, il accepte de passer une spectrographie. Dans les sous sols du lycée, Gaby a découvert une machine (le spectrogramme, invention de son père) qui permet d'enregistrer et de revoir les traumatismes subis.
Convaincue de son innocence, Gaby demande à Tomaz de l'aider à retrouver l'auteur de cette publication.

Comme le titre et la couverture le laissent pressentir, Vivien Bessières propose un roman dans l'air du temps où la question de genre se pose : fille, garçon, ou les deux.
Même si le point de départ est une photo, le roman va plus loin et concentre beaucoup de sujets : le sexe, la drogue, les réseaux sociaux avec le harcèlement… La recherche de la vérité passe au second plan et l'auteur cherche surtout à faire le portrait d'une jeunesse en plein questionnement. Les thèmes sociétaux se mêlent et se répondent dans cette fiction.

Le lecteur voit les personnages principaux évoluer tout au long du récit, particulièrement Tomaz. Suite à ses réflexions sur les relations de couple (celui de ses parents ou le sien avec Laure), sur le consentement de l'autre ou le harcèlement, il saura prendre ses responsabilités au fur et à mesure de l'histoire.

Ce livre est à réserver aux plus grands : sexe, drogue, vocabulaire assez cru et quelques scènes violentes. Pour ma part, j'attendais plus de policier et de critique concernant les méfaits des réseaux sociaux. La découverte du coupable est assez plate et l'argumentation assez décevante.
Cependant, la plume de Vivien Bessières est moderne et agréable et la petite touche science-fiction devrait convaincre les lycéens.

Merci à Masse critique Babelio et aux éditions le Rouergue qui osent publier des romans parfois dérangeants.
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