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Gabrielle est prise en photo lors d'une soirée, visiblement endormie, à moitié nue, son pantalon et son slip descendus jusqu'aux genoux, dévoilant un sexe d'homme. La photo est publiée sur Instagram. Gabrielle est harcelée sur les réseaux sociaux. Au lycée Laplace à Saint-Lazare, Tomaz Taquet est ami avec Louis Caron, le héros secondaire de Même pas en rêve, il vient de larguer sa petite amie Laure, la meilleure amie de Gabrielle ; Gabrielle est la fille de la proviseure, Guernon et son père, Isha a travaillé sur la spectrine avec le père de Louis Caron et il a même inventé un appareil d'imagerie médicale qui permet d'enregistrer les souvenirs traumatiques. Gabrielle soupçonne Tomaz et l'oblige à réaliser une spectrographie…


Vivien Bessières est né à Brive-la-Gaillarde en 1981 et vit actuellement à Limoges. Il a été professeur en lycée avant d'enseigner à la faculté. Il se réjouit d'en avoir lui‑même terminé avec la vraie vie (de 0 à 30 ans) et peut consacrer maintenant le reste de ses jours à la raconter indirectement, en l'enjolivant ou l'enlaidissant selon sa fantaisie” - source : site de l'éditeur -.

Il a publié en 2019 Même pas en rêve, un roman de pensionnat dans lequel un adolescent timide et timoré est fasciné par un camarade brillant, totalement amoral. Il y avait une filiation à Sa Majesté des mouches, dans l'étude de la cruauté et de la violence.


Vivien Bessières reprend comme lieu de l'intrigue le lycée Laplace à Saint-Lazare où se déroulait Même pas en rêve et les héros de ce nouveau roman sont des amis de Timéo Siniart, le héros principal et Louis Caron, le héros secondaire de Même pas en rêve. de même, Vivien Bessières reprend l'élément fantastique de la spectrine, la protéine qui fixe dans le cerveau les souvenirs traumatiques et les travaux scientifiques de deux neurologues, pères respectifs de Louis Caron et de la fille de la proviseure, héroïne de ce roman.

La thématique de la transidentité mise en avant en quatrième de couverture mais aussi par l'éditeur, est finalement peu abordée et c'est extrêmement dommage, l'enquête sur la photo dérobée de l'héroïne est convenue et l'identité de la photographe est attendue. La reprise dans ce nouveau roman du thème de la protéine des souvenirs traumatiques est laborieuse et l'intrigue tourne en rond.

La chronique adolescente est à l'image de la collection DoAdo noir et le ton de Vivien Bessières est dans la lignée de Guillaume Guéraud, auteur emblématique de cette collection. Sexe et drogues sont les thèmes récurrents de ce roman. Deux autres thèmes sont peu exploités malheureusement car leur évocation était intéressante, le machisme et la violence du père et le thème du consentement.

La lecture donne malheureusement une impression un peu brouillonne.
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Ce roman était assez sympas à lire, une petite histoire tranquille sans vraiment d'objectif je trouve. En général l'intrigue était pas mal, mais ce n'était pas vraiment celle que j'attendais. Je m'attendais plutôt à une intrigue qui se centre plus sur l'ambiguïté de genre de Gabriel∙le, alors que l'on aborde très très peu. L'histoire cherche juste a trouver qui a pris la fameuse photo de Gabriel∙le… Sinon les personnages étaient cool et assez intéressant, par contre j'ai trouvé l'intrigue autour du personnage de Tomaz pas mal du tout, je l'ai presque préféré à la principal.
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Si tout part d'une photo volée à l'insu d'une ado nommée Gaby sur laquelle on la verrait dotée d'attributs masculins, le roman ne se résume pas à cela, bien au contraire.

Cette photo sera le déclencheur d'une enquête qui, pour moi, relève plus de la science-fiction que du fantastique. Les plus sensibles d'entre nous laisseront de côté cet ouvrage cru, parfois violent, en tout cas, dérangeant.

S'il est doté d'indéniables qualités : l'auteur n'a pas peur de se frotter aux sujets d'actualité et de les traiter avec tout le sérieux et l'intensité qu'ils méritent attention à ne pas en faire trop. Trop de tout : drogues, violences (psychologiques, sexuelles, verbales, ...), harcèlement, consentement, intersexualité, etc. C'est tout à son honneur de ne pas vouloir se contenter d'un seul sujet, mais là, c'est un peu indigeste et empêche de développer les personnages de manière plus profonde, le tout sur un fond fantastico-sf.

En revanche, j'ai trouvé que les évocations des rêves du personnage principal servaient l'intrigue et apportaient un vrai plus à l'histoire. Son évolution tout au long de l'ouvrage, ses remises en question bien que longues et douloureuses représentent pour moi les parties les plus intéressantes du livre.
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Honnêtement, il est très rare que je ne sache pas quoi dire d'un livre, si je l'ai aimé ou pas. Vu le titre et une partie de la quatrième de couverture, je pensais que Gabriel.le était un roman sur la non-binarité ou la transidentité. C'est donc pour ça que je l'avais acheté pour mon CDI, à destination des 3e. Je ne mettrai pas ce livre dans mon fonds documentaire, en raison des sujets comme la drogue, le sexe bien trop cru, le consentement. Non que je sois prude, mais j'ai une responsabilité envers la communauté éducative.
Une photo circule dans tout le lycée. Gaby est montrée nue, visiblement droguée, un pénis à l'entre-jambe. Qui a pris cette photo ? Pour le savoir, Gaby et Tomaz (le premier accusé) vont utiliser un spectrographe, un appareil qui peut révéler les traumatismes de celui qui s'y soumet.
Ce roman est avant tout le portrait d'un ado qui se cherche et va peu à peu comprendre qu'il n'a pas toujours bien agi, notamment avec sa copine Laure. Les spectros ne sont qu'un prétexte pour l'exploration du subconscient. le jeune homme va opérer une véritable mutation. Sinon, énorme déception du côté du personnage de Gabrielle, qui est un peu trop too much.
Bref, une lecture très mitigée...
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Pas vraiment convaincue par ce roman.

Le thème semblait prometteur, mais finalement, je trouve qu'on est passés à côté.

Parce que finalement, la question de l'ambiguïté de genre/sexe de Gabriel.le est juste un prétexte totalement superficiel pour une histoire plus légère, plus futile, et honnêtement, pas très intéressante.

Pourtant on démarrait fort : une photo prise de Gaby, nue, à son insu alors qu'il/elle dormait. Une photo trafiquée ou pas ? C'est la question.

Mais finalement, tout ce qui va suivre n'est, pour moi, pas à la hauteur.

Déjà, le harcèlement dont elle est victime reste assez léger. Bon, c'est pas que je voulais du trash, et du plombant, mais on va dire que ce n'est pas non plus le point principal du roman.

On part sur une pseudo enquête avec un instrument médical (fiable ? C'est une autre question), et du quotidien scolaire avec des amitiés qui se créent, des romances pas très intéressantes, et d'autres choses loin d'être passionnantes.

On finit avec une conclusion et révélation des plus décevantes, et une fin d'histoire qui retombe comme un cheveu sur la soupe. Où est-ce que l'auteur voulait nous mener au juste, je ne suis pas sûre de l'avoir très bien compris.

C'est finalement une lecture pas prise de tête, et légère, qui ne colle pas avec les sujets qu'elle semblait vouloir aborder.
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Gabrielle est prise en photo lors d'une soirée, visiblement endormie, à moitié nue, son pantalon et son slip descendus jusqu'aux genoux, dévoilant un sexe d'homme. La photo est publiée sur Instagram. Gabrielle est harcelée sur les réseaux sociaux.
Au lycée Laplace à Saint-Lazare, Tomaz Taquet est ami avec Louis Caron, il vient de larguer sa petite amie Laure, la meilleure amie de Gabrielle.
Gabrielle est la fille de la proviseure, Guernon et son père, Isha a travaillé sur la spectrine avec le père de Louis Caron et il a même inventé un appareil d'imagerie médicale qui permet d'enregistrer les souvenirs traumatiques. Gabrielle soupçonne Tomaz et l'oblige à réaliser une spectrographie…
L'auteur n'a pas peur de se frotter aux sujets d'actualité et de les traiter avec tout le sérieux et l'intensité qu'ils méritent mais attention à ne pas en faire trop. Trop de tout : drogues, violences (psychologiques, sexuelles, verbales, ...), harcèlement, consentement, intersexualité, etc. C'est tout à son honneur de ne pas vouloir se contenter d'un seul sujet, mais là, c'est un peu indigeste et empêche de développer les personnages de manière plus profonde, le tout sur un fond fantastico-sf.
La thématique de la transidentité mise en avant en quatrième de couverture mais aussi par l'éditeur, est finalement peu abordée et c'est extrêmement dommage, l'enquête sur la photo dérobée de l'héroïne est convenue et l'identité de la photographe est attendue. La reprise dans ce nouveau roman du thème de la protéine des souvenirs traumatiques est laborieuse et l'intrigue tourne en rond.
Je m'attendais à plus de policier et de critique concernant les méfaits des réseaux sociaux. La découverte du coupable est assez plate et l'argumentation assez décevante.
Bref j'ai eu beaucoup de mal…
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En résumé : Contemporain, un roman sur l'adolescence de nos jours, ses questionnements, ses doutes et ses espoirs.

En détail :

Au lycée, la vie se complique pour les ados : les amitiés, les amours, les parents... Et au milieu de tout ça, il y a Gaby. Gaby qui refuse d'entrer dans un moule. Gaby qui veut exister en dehors du cadre. Ni fille, ni garçon, ou peut-être que si ? En tout cas, à son sens, cela ne regarde personne.

Mais un soir, Gabriel.le subit une agression. Lors d'une fête de lycée, quelqu'un a profité de son état comateux pour prendre une photo dénudée de son corps et la diffuser sur les réseaux.

La narration est portée par un camarade de classe, Tomaz, le genre de garçon à rester neutre et à l'écart du moment que la foudre du harcèlement tombe assez loin de lui. Mais les circonstances vont le pousser à aider Gaby à retrouver son agresseur, et à eux deux, ils vont tenter de redresser la situation. Car Gaby ne s'avoue pas vaincu et refuse que cet événement la place dans une case.

Le récit va principalement aborder les thématiques du genre, de l'identité, de l'orientation et du consentement, mais sans s'y limiter. Beaucoup d'autres sujets sont évoqués, sans forcément être traités (violence, racisme, réseaux...), pour constituer une toile de fond à l'histoire principale. Ce roman fait un bon tour d'horizon des problématiques sociétales que devront affronter tôt ou tard les futurs adultes. J'ai apprécié le fait que le narrateur ne soit pas "un gentil garçon", qu'il ait ses propres travers et qu'il évolue au fil du récit, sans pour autant que tout soit forcément résolu à la fin. Cela cadre bien à la réalité au final.

Ce roman se lit d'une traite, il n'y a pas de temps mort, l'écriture est efficace et va à l'essentiel tout en donnant juste le bon niveau de détails pour bien ancrer le récit dans le décor. La plume de l'auteur est fluide et il mixe les expressions et proverbes dans des associations inattendues, qui donnent une saveur particulière à la narration.

Du même auteur : Même pas en rêve.
Dans le même genre : Chocolat blanc et matcha latté, de Rash.
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Sur Instagram, Gaby découvre une photo d'elle, le pantalon baissé, dévoilant un sexe masculin. Tomaz, passionné de photos, est aussitôt soupçonné par la victime.
Pour prouver son innocence, il accepte de passer une spectrographie. Dans les sous sols du lycée, Gaby a découvert une machine (le spectrogramme, invention de son père) qui permet d'enregistrer et de revoir les traumatismes subis.
Convaincue de son innocence, Gaby demande à Tomaz de l'aider à retrouver l'auteur de cette publication.

Comme le titre et la couverture le laissent pressentir, Vivien Bessières propose un roman dans l'air du temps où la question de genre se pose : fille, garçon, ou les deux.
Même si le point de départ est une photo, le roman va plus loin et concentre beaucoup de sujets : le sexe, la drogue, les réseaux sociaux avec le harcèlement… La recherche de la vérité passe au second plan et l'auteur cherche surtout à faire le portrait d'une jeunesse en plein questionnement. Les thèmes sociétaux se mêlent et se répondent dans cette fiction.

Le lecteur voit les personnages principaux évoluer tout au long du récit, particulièrement Tomaz. Suite à ses réflexions sur les relations de couple (celui de ses parents ou le sien avec Laure), sur le consentement de l'autre ou le harcèlement, il saura prendre ses responsabilités au fur et à mesure de l'histoire.

Ce livre est à réserver aux plus grands : sexe, drogue, vocabulaire assez cru et quelques scènes violentes. Pour ma part, j'attendais plus de policier et de critique concernant les méfaits des réseaux sociaux. La découverte du coupable est assez plate et l'argumentation assez décevante.
Cependant, la plume de Vivien Bessières est moderne et agréable et la petite touche science-fiction devrait convaincre les lycéens.

Merci à Masse critique Babelio et aux éditions le Rouergue qui osent publier des romans parfois dérangeants.
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Une lecture dans laquelle j'ai eu du mal à rentrer avant les cinquante ou soixante premières pages mais qui m'a tenue éveillée jusqu'à ce que je le finisse totalement.

Tomaz est accusé d'avoir posté une photo de Gaby nu.e sur les réseaux. Pour se disculper, il est obligé de l'aider à trouver le vrai coupable.

Le résumé est clair, on plonge dans l'adolescence lycéenne. Ce qui me gênait au début c'était le côté de la narration un peu trop parlée, mais on est dans la tête de Tomaz et on s'y fait bien.

J'ai aimé les questionnements et les remises en question de ce jeune garçon. La compréhension de son entourage aussi. Il ouvre les yeux sur sa façon d'agir et celle des autres.
Pour une fois le consentement est mis en avant de façon à ce qu'on se demande si, nous parents, on fait bien les choses, si on transmet bien les bons messages.

Les clichés féminin/masculin sont questionnés et je trouve ça important dans les livres actuels que lisent jeunes et moins jeunes.

Je ne m'attendais pas du tout à ce petit côté fantastique qui a été une très bonne surprise, il faut que ça en reste une alors je n'en dis pas plus et je vous laisse le découvrir.

Un livre à faire lire aux ados mais aussi aux parents.
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