Une maison de vacances.
Un père et son fils.
Entre eux, le fantôme de cette mère qui quelques années plus tôt a mis fin ces jours.
Dans
la maison atlantique.
Monsieur Besson s'attaque cette fois à cette relation père / fils. A ces non dits. A ces rancoeurs. A cette dualité qui habite le fils, entre amour et dégoût.
Tragique. Complexe. Terrible et humain.
Toujours une réelle fascination pour les écrits de Philippe Besson. Ce live, une nouvelle fois, m'a captivé. Huis-clos terrible dans la langueur des mois de chaleur, le lecteur sait dés le départ qu'un drame va arriver. Sorte de tragédie grecque à la sauce Besson.
Dévoré en quelques heures. Les personnages et leurs tourments intérieurs sont encore une fois d'une réalité poignante. Avec cette maison en point de mire. Véritable mémoire de cette famille détruite. Point d'orgue d'une relation difficile d'amour , de haine. Une incompréhension.
Une réflexion intime, profonde sur le deuil, la transmission, les liens délicats qui unissent les êtres. Une histoire douloureuse.
Philippe Besson a encore frappé.
Dans mon mille.
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