Ils sont jeunes, retraités, mère-solo avec ses enfants, représentant de commerce, médecin ou hockeyeur professionnel, ne se connaissent pas et vont prendre ce train de nuit.
Dès le début, nous savons que tous n'arriveront pas vivants au bout du voyage.
Alors, j'ai tenté de ne pas m'attacher aux personnages mais ça c'est impossible avec les romans intimistes de
Philippe Besson.
Ils vont partager des cabines, se parler, se confier et s'épancher.
Il est questions de vies ordinaires, de violences conjugales, de solitude, d'enfermement dans un rôle, de difficulté à s'assumer et s'émanciper, de routine, d'amour filial, de convictions, de combats et de destins contrariés.
Ce très court roman aborde, survole un peu, de manière très intime, personnelle et un peu nostalgique tous ces thèmes.
La plume est toujours aussi précise et élégante.
Alors je me suis attachée et j'ai fermé ce roman le coeur serré.