Bleue comme la mer, ligne comme l'horizon. Julia, l'héroïne du roman recherche un absolu qui fuit comme la ligne d'horizon, mais qu'elle poursuit pour échapper au quotidien qui pourrait la détruire.
Julia a un « troisième oeil » qui, à différents moments de sa vie, lui donne des visions cauchemardesques de l'avenir. Julia dévoile les horreurs commises par le gouvernement argentin dans les années 70, tortures affreuses pour les opposants au régime. Theo et Mama Fina comptent le plus dans son univers. Theo est son compagnon de combat politique mais surtout son amour pour toujours. Mama Fina, sa grand-mère, a, comme elle, le « troisième oeil ».
Le lecteur porte un intérêt particulier en explorant les chapitres qui virevoltent de 1976 à 2006, avec des retours en arrière. Ce qui est écrit est tellement extraordinaire, impensable, fiction ou réalité ? Beaucoup de talent chez
Ingrid Betancourt qui termine ses chapitres à la guillotine, un couperet inattendu.