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Critique de umezzu


Cette adaptation de l'univers de Choderlos de Laclos, en réutilise les personnages dans leur jeunesse. En commençant par Sébastien, dernier enfant de bonne famille noble, donc sans avenir garanti, affecté, de plus, de crises d'épilepsies, qui l'ont conduit à être fortement protégé par sa mère et élevé parmi ses soeurs.

Cet environnement matriarcal va exploser à l'arrivée de la comtesse de Senanges qui vient faire épouser son aîné par une des filles de la famille. Elle a de la grâce et du style, l'art du verbe et de la répartie ; elle devient incarnation de la féminité pour le jeune Sébastien.

Fasciner cet enfant presque homme ne déplaît pas à la comtesse qui va jouer avec lui. Badinage, licence et manipulation commencent.

Le dix-huitième siècle est là, avec ses règles nobiliaires, ses échanges de cour très affectés, ses mariages arrangés et ses tromperies prévisibles. Sébastien découvre la sexualité, et, à ses dépends, l'art de se faire se faire désirer. Toute une éducation dont il se servira lorsqu'il sera devenu comte De Valmont.

Le récit est dense, émaillé de bons mots, mais pour autant l'intrigue amoureuse n'entraîne pas une totale adhésion. Mais en leur temps, je n'avais pas été plus conquis par Les liaisons dangereuses, version Stephen Frears, ou le Valmont de Milos Forman.

Les dessins suivent l'histoire avec facilité (Djief multiplie des scènes lointaines où les traits des personnages sont juste esquissés). Les tons sont très orangés. La vie de cour inspire ce type de coloris semble t-il.
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