Le cri

Un mort dans un hôpital psychiatrique et un gardien qui n'aurait pas dû appeler la police. le corps déplacé et une inspectrice qui ne laisse rien passer. Puis petit à petit l'inspectrice, Sarah, qui a des faiblesses mais ne les montre pas, elle est très froide, va voyager dans la région parisienne où elle va rencontrer Christopher, directement impliqué dans l'affaire. Avec lui, elle poursuit son voyage à travers l'île de lAscension perdue au milieu de l'Atlantique puis dans le Minnesota, dans une mine plus exactement.
Un revirement se fait lorsque Sarah arrive à Paris. Les conclusions de l'affaire, un peu tirées par les cheveux, il faut le dire, ne m'ont pas étonné plus que cela. Je n'ai pas commencé une psychothérapie pour me demander si cela est vrai ou pas puisque c'est en cela que je crois. Après je n'avais jamais creusé le raisonnement aussi loin mais c'est tout à fait logique.
Ce qui m'a le plus dérangé, c'est que chronologiquement, j'étais parfois un peu perdue. Je ne savais plus quel jour on était, ni quelle heure. le déroulé de leurs journées ne correspondent pas aux nôtres. En effet, un jour d'école et de travail précède le dimanche du repas en famille, ou alors j'ai loupé quelque chose. Il y a aussi une banque qui ferme à 21h, en en sortant, ils se retrouvent dans la voiture à minuit. J'ai aussi relevé une incohérence géographique : le père de Christopher est un Irlandais né aux Etats-Unis. Bref, cela ne dérange peut être pas certains lecteurs, mais personnellement cela me perturbe.