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Critique de magalette


J'avais lu d'une traite le premier roman de Nicolas Beuglet, le Cri. En croisant celui-ci aux détours des rayons de ma librairie, je m'en suis emparé sans penser qu'il était le petit troisième d'une trilogie mettant en scène l'inspectrice au regard bleu acier, Sarah Geringën. Au final – et malgré les allusions au second opus Complot – ce roman peut être lu indépendamment sans aucun inconfort puisque l'auteur sait habilement reprendre les éléments importants de l'enquête précédente de Sarah pour nous permettre de tout comprendre.
Mise en cause lors de l'enquête liée à l'assassinat du Premier ministre de Norvège, l'inspectrice est en prison depuis un an. A peine libérée, elle apprend que son père vient d'être retrouvé mort, assassiné dans des circonstances troublantes. Affublée d'un « Bleu », l'officier Koll sensé servir de couverture pour qu'elle puisse malgré tout conduire les investigations, Sarah ne se laisse pas le temps de la peine et se lance sur la piste du tueur.
Malgré quelques rebondissements parfois un peu convenus à mon goût, je me suis immergée facilement dans l'univers machiavélique de ce tueur qui emporte Sarah dans sa psychose basée sur des faits scientifiques réels dont j'avais déjà entendu parler et qui m'ont incitée à quelques recherches une fois le roman clôturé.
L'allusion à un pan de l'histoire russe particulièrement glaçant et inconnu pour moi donne au récit un regain d'intérêt. Toutefois et là encore, la progression de l'enquête pêche un peu par son manque de vraisemblance comme par l'acharnement du destin (sous la plume de l'auteur !) à abattre Sarah qui vit une succession de drames et souffre intensément tant sur le plan physique que psychologique. J'ai trouvé cela un peu excessif et cela m'a légèrement agacée. Il faut reconnaître pour sa défense que ce type de procédés se retrouve souvent dans le genre du thriller et je n'en tiens donc pas rigueur à Nicolas Beuglet qui m'a malgré toutes mes petites critiques fait passer un bon moment de lecture. Un thriller sans prétention pour une après-midi pluvieuse de printemps capricieux !
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