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Critique de Tandarica


Bien que se terminant en queue de poisson, je trouve cette BD, tout simplement magistrale !
Quelle ambiance ! Quelle coloration ! Un scénario sobre et subtil. Des phrases qui font mouche, sans paraître artificielles.

La spacieuse villa moderne, entourée d'un lac et d'une pinède, aux lignes épurées et aux larges baies vitrées, conçue par Olivier Bézian (frère de l'auteur ?) devient personnage à part entière et symbole de la dialectique : enfermement/ liberté.

Le titre renvoie à la fois à la notion de santé mentale et d'architecture, puisqu'il désigne aussi une rambarde. Je suis d'ailleurs arrivée à cette « pépite » en demandant à notre libraire adoré (qui ne se reconnaîtra peut-être pas, mais que je remercie pour sa sagacité) un cadeau potentiel pour ma fille qui veut devenir architecte. Comme moi, elle a adoré.

Menant l'enquête j'ai même appris que « dans le domaine des sciences sociales on parle de la sociologie comme discipline de vigilance, comme garde-fou par rapport aux réflexes axiologiques et cognitifs qui caractérisent la connaissance naturelle du monde social que possède chaque individu ». Une belle étude sociologique d'archétypes comme l'écrivain/éditeur, le critique de musique ou le commandant de police.

Je tiens à rajouter trois mentions qui se veulent volontairement lapidaires : « Au moins pour PLAYTIME, ce livre est dédié à Jacques Tati » (l'auteur), l'opéra de Pelléas et Mélisande de Claude Debussy et Othello de William Shakespeare, puis Orson Welles.

C'est, comme disent d'aucuns, « glaçant » à souhait, mais on en redemande.
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