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Critique de koalas


Dans son roman Rue du chat crevé, Joseph Bialot nous balade dans les puces de Saint Ouen. Là, il nous emmène à Belleville, un autre quartier populaire de Paname qu'il connaît comme sa poche.
Même topo dans les deux séries noires, un tueur rode dans le coin.
Mais ce coup-ci, ce sont des Bellevilloises qui sont les victimes.
Sur place, on retrouve à chaque fois, un même indice, des croix fléchées...
Les inspecteur Brancion et Chaligny sont chargés de l'enquête qui n'est pas une mince affaire...
Qui de mieux que l'auteur Joseph Bialot pour nous guider dans les rues de Belleville, de Ménilmontant ou dans le cimetière du Père Lachaise.
Il nous rappelle que "Des immigrés, Belleville en a connu d'autres. Pendant l'entre-deux-guerres ,les vagues arméniennes et grecs échappées aux massacres des turcs, les Juifs d'Europe de l'Est, rescapés des tueries des colonels polacks, des hoberaux hongrois ou des facistes roumains, escortés des survivants des brigades internationalesdans les mois qui précèdent les tueries de 39/45."
ou encore :
"Chose curieuse, Belleville autrefois joyeuse et débauchée ne possède
que deux monuments, tous deux au Père Lachaise. le "mur des fédérés"
où les Versaillais clôturèrent la boucherie de la Commune et le groupe
sculpté - bien modeste -qui le commémore...".
Au delà de l'intrigue qui m'a un peu ennuyé , j'ai été une fois de plus emballé par la verve de l'auteur qui rend ici un bel hommage à Belleville.
Babel-Ville, faites y un tour, ça vaut le détour !
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