- Oh vous pouvez pas savoir comme je suis bien avec vous ! Je respire, je suis vivante ! Ça doit être comme ça quand on est heureux !
- Tout ce que tu dis ça tient pas en l'air, tu dirais ça à un autre que moi, je trouverais ça idiot, mais... que tu me le dises comme ça à moi ben... c'est marrant ça me fait plaisir !... T'as de beaux yeux, tu sais !
- Embrassez-moi... Embrasse-moi encore.
Dans son autobiographie, La Vie à belles dents, Marcel Carné tient les propos suivants : "On parle mal de l'amitié. Contrairement à l'amour, c'est un sentiment pudique, qu'on cache souvent au plus profond de soi, et qui ne peut s'exprimer qu’en actes. [...] On chante, on magnifie l'amour ; l'amitié jamais ou rarement. On peut conjuguer le verbe aimer à tous les temps. Pour l'amitié, il n'existe pas de verbe, et c'est sans doute mieux ainsi."
Où il est question de l'amour fou, dans toute sa force, sa beauté et parfois de son impossibilité à durer sur terre, mais aussi de l'amitié avec la solidarité qu'elle suscite. Et bien sur l'amour du cinéma et des oeuvres qu'il fait naitre.
Les films de Carné-Prévert m’ont nourri, façonné.