AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Billie72


Je lis ce journal et j'entends le doux timbre de Jane Birkin, avec ce terrible accent anglais qui contribue à son charme.
Dans son « diary » Jane s'adresse à Munkey, un grand singe en peluche qui ne l'a jamais quittée jusqu'au décès de Serge Gainsbourg, en 1991. Jour après jour, elle consigne ses petites joies et ses grandes peines, ses angoisses, ses espoirs et les moments de bonheur intense auprès de ses proches.

Des parents aimants, un grand frère et une petite soeur. Une enfance en pension, une scolarité laborieuse. le fait que sa mère fut actrice a été décisive pour la carrière -et la vie- de Jane, qui passe son premier casting à 17 ans.
17 ans est aussi l'âge auquel le compositeur John Barry, de 13 ans son aîné, lui demande de l'épouser. Il est un homme, Jane encore une enfant. Une enfant qui 2 ans plus tard accouche d'une petite Kate. Très vite le couple se délite, et Jane s'enfuit avec Kate sous le bras.

Un an plus tard elle s'éprend de Serge Gainsbourg. C'est le début d'une grande histoire d'amour, une vie trépidante et fantasque consacrée par la naissance d'une petite Charlotte en 1971.

J'espère ne choquer personne, et surtout pas Jane si un jour elle me lit, en la décrivant comme une femme-enfant. Sensible, émotive, entière. La jolie poupée que l'on séduit assez facilement, et que l'on fait souffrir avec encore plus de facilité. La maman-copine aussi, qui aime ses filles d'une façon viscérale et joue avec elles comme si elle était elle-même encore une enfant.
Le journal alterne les compte-rendus d'événements anodins ou extravagants et des réflexions intimes sur les liens d'amour, le désir, l'affectivité, l'attachement.

Ce n'est pas particulièrement « bien » écrit, mais les mots sont sincères et sonnent juste, et c'est là le plus important. Ce texte très émouvant ne manquera pas de toucher les fans des sixties - et de Jane - dont je suis.

Munkey diaries s'arrête en 1982, sa suite Post-scriptum est dédiée aux années 1982-2013.
Commenter  J’apprécie          174



Ont apprécié cette critique (15)voir plus




{* *}