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Critique de LaPlumedEco


Comme dans La bibliothèque des coeurs cabossés, le jour où Anita envoya tout balader trace le portrait d'une femme effacée qui, suite à un événement marquant, décide de prendre sa vie en main, quitte à s'attarder sur le devant de la scène. Depuis de nombreuses années, Anita travaille à Extra-Market : elle s'est forgé une vie remplie par un boulot et quelques soirées entre amies, qui lui offraient un sentiment de plénitude. Toutefois, le départ de sa fille agit comme un élément révélateur sur cet univers bancal qu'elle s'est créé. Anita devient alors lucide sur cette vie qui ne correspond en rien à ses attentes et ses espérances de jeune femme. L'insouciance qui gouvernait ses 18 ans s'est envolée et, pourtant, ses rêves ne l'ont pas quittée.

Une fois de plus, Katarina Bivald élabore des portraits de personnages hauts en couleurs. On s'attache facilement à l'héroïne comme aux personnes qui composent son entourage. Ensemble, ils forment une galerie qui entre parfaitement dans le genre de la chick-lit. Peu d'originalité donc dans ce schéma romanesque mis en récit à maintes reprises. Seule se démarque la relation d'Anita avec sa mère qui est, de fait, touchante. La complexité du lien qui unit les deux femmes est à l'origine du comportement d'Anita qui peut paraître insensé face à certaines situations. Ainsi, elle fait preuve d'une véritable obsession lorsqu'elle apprend que sa mère a eu un amant. En recherchant avec frénésie l'identité de cet homme, elle réalise malgré elle un transfert sur sa propre relation avec son jeune amant, qui ne pourra être résolue qu'une fois sa quête achevée. Alors qu'Anita cherche à accomplir ses rêves de jeune femme, aux dépends de sa vie de mère, elle prend connaissance de la vie sentimentale de sa mère et découvre ainsi qu'elle était, elle aussi, une femme avant tout.
Lien : http://www.laplumedeco.fr/le..
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