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Critique de R-MDominik


29/07/2019
Une amie (une de la vraie vie) me reprochait de ne parler que des livres que j'ai aimés.
Comme si j'aimais tout ce qui me tombe sous la main, ou sous les yeux. Eh bien, non justement, je n'aime pas tout.
Parfois les livres me tombent des mains !
Sur la foi d'une quatrième de couverture (on devrait supprimer les « quatrièmes de couverture » (un peu comme les bandes annonce des films – je ne sais pas vous, mais moi, j'ai toujours l'impression que le film sera bon à la vue de la bande annonce, du coup j'ai vu pas mal de films qui m'ont fait regretter mon billet d'entrée)
Bref, sur la foi d'une quatrième de couverture disais-je, commençant ainsi « Il arrive que se produisent des choses qui rassemblent l'humanité tout entière, et chacun se rappelle l'endroit où il se trouvait quand il a appris la nouvelle... » j'ai acheté « L'île » de Sigridur Hagalin Björnsdottir.
Je viens de le lire, enfin, je viens de lire les 200 premières pages (sur 265) et j'ai décidé de faire valoir mes droits de lecteur comme dirait Pennac

Le droit de ne pas lire
Le droit de sauter des pages
Le droit de ne pas finir un livre
Le droit de relire
Le droit de lire n'importe quoi
Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)
Le droit de lire n'importe où
Le droit de grappiller
Le droit de lire à haute voix
Le droit de nos taire.

Plus exactement le troisième de ces droits.

Je n'aime pas la science fiction pour ce qu'elle ne nous propose, bien souvent, en guise d'avenir qu'un futur de catastrophe. de plus, la collapsologie, fort à la mode ces temps-ci, n'est pas ma tasse de thé.
Or, il y a tout ça dans le roman de Sigridur Hagalin Björnsdottir.
Sigridur ne s'embarrasse pas de crédibilité, néanmoins, je ne trouve pas la démonstration d'un retour vers les racines, très convaincante et pour tout dire, je trouve çà souvent un peu délétère, limite raciste.
Tous les sujets à la mode sont abordés « femme politique » voire « femme de pouvoir » (genre « Bergen » - nous sommes en Islande) libres dans leur corps, mais à forte tendance dictatoriale question politique, population traversée par des tentations fascisantes, recours au terrorisme, police aux ordres d'un pouvoir qui tient sa population sous le joug, retour aux « valeurs ancestrales » (ou supposées telles), survivalisme, rapports entre les politiques et les journalistes…
Mais le tout est un peu lourd, l'écriture sans relief, convenue, un peu du genre adaptation en roman des fameuses « séries » (qui sont au cinéma ce que...Non, je ne dirai rien de plus, contentons nous de ceux que ma critique du roman va fâcher sans me faire d'autres inimitiés encore).

Bref, j'aurais dû passer mon chemin et économiser 21€.
Mais vous pouvez lire (Telerama trouve çà très bien, par exemple)...
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