La captive de l'Écossais

Voilà bien longtemps que je n'avais plus lu de romance historique écossaise (ma première de l'année en fait).

Le roman de Laura Black est plus ou moins conforme à la plupart des romances que j'ai pu lire dans la collection "Aventures et passions". Je vous invite à lire les autres critiques pour un survol de l'histoire et des avis un peu plus enthousiastes.

Pour ma part, et je l'ai déjà souligné dans d'autres critiques, j'ai beaucoup de mal avec les romances (ou n'importe quel autre genre de roman d'ailleurs) où il y a des viols d'ailleurs l'histoire commence avec une "orgie de viols".

Je lis des romances pour me détendre et m'amuser, je préfère les histoires avec plus d'humour comme Le secret de Judith ou Le maître chanteur de Julie Garwood.

Dans l'ensemble, l'intrigue était quand même bien ficelée même si je reste sur un avis mitigé.



Challenge plumes féminines 2018 (romance)

Un peu de dépaysement avec une romance historique plutôt agréable à lire. Enéa est un personnage discret mais combatif mais la romance avec Calllum n'est pas très développée et manque un peu de passion à mon goût. Une histoire de vengeance qui met en avant le manque de considération envers les femmes. Les scènes de bataille sont un peu survolées. Une lecture sympa mais qui ne m'a pas fait rêver.

C'est ce titre qui m'a donné envie de lire du Laura Black, en attendant, j'ai pu commencer avec un autre de ses romans, un Urban Fantasy "La citadelle des monstres". Il m'a alors permis de découvrir une très jolie plume et un talent à découvrir. Je suis donc partie vraiment confiante surtout après les extraits disponibles chez Harlequin. Je ne vais pas tourner en rond ! Oui ! J'ai passé un excellent moment, et c'est plutôt rare de trouver une auteure française qui écrit de la Romance Historique, donc je suis là pour les prochains sans hésitation ! Et surtout quand c'est bien écrit.

Je n'ai pas lâché mon livre, il y a quelques passages un peu longuets et en cours de route, je me suis demandée si l'auteur n'abusait pas un peu avec ses 44 chapitres, mais contre toute attente, j'étais avide de continuer ! Jusqu'au petit matin, et tout de suite au réveil. J'ai eu beaucoup de plaisir à me plonger dans ces contrées dont je suis friande, mon côté midinette est souvent libéré quand je lis une bonne romance dans les Highlands. Je ne sais pas... les plaines, les kilts, les tartans ou les claymores me font toujours ce petit effet.

On est complètement dans les codes habituels, on retrouve ce que l'on aime dans les romances historiques, l'auteur maîtrise sa plume autant que le genre et ce fut plaisant de suivre les aventures d'Enéa, Callum, Keir, Logan... S'il y a des facilités, elles sont pardonnées par l'ambiance créée et le rythme de l'intrigue. Il y a très peu de temps mort et Laura Black a finement laissé de la place pour des histoires annexes, autant dire que oui, je veux un Keir ou un Gordon à lire ! On s'attache aux personnages, autant qu'au lieu.

J'ai très peu de chose à reprocher à cette histoire globalement parce qu'elle colle au genre, je n'ai pas adhéré à la manière dont Enéa et Callum se mettent ensemble, c'était facile et il y avait matière pour faire monter la tension pour donner quelque chose de plus passionné. J'ai été plutôt hermétique de ce côté-là. J'ai aimé le personnage de Shile et de Kenna, elles ont apporté un vrai plus à l'histoire, il y a matière à gratter. Le seul vrai truc qui m'a agacée, et c'est comme dans la Citadelle des Monstres... C'est le mot "pregnant" ! Olala. Je sais c'est terrible comme défaut, mais il est utilisé une dizaine de fois, il me sortait déjà par les trous de nez là, alors que les mots comme durable, fort, marquant, obsédant, entêtant, obnubilant, tenaillant, agaçant, envahisseur, lancinant... pourraient être utilisés à la place ? No ?

Je referme cette histoire avec une envie toute simple, découvrir d'autres histoires de l'auteur, découvrir qu'il y a un bien un tome 2 à venir et qu'il sera disponible en papier. À ma connaissance, il y a très peu d'auteurs français qui se lancent dans ce genre, car il est exigeant et très codé, qu'il demande une maîtrise de la langue, des mœurs de l'époque tout en étant capable de jongler avec nos valeurs actuelles, éviter les anachronismes, réussir à nous faire voyager tout en nous racontant une jolie histoire d'A. (Pfiou rien que ça, qui a dit que la romance était de la sous-litterature ?). Laura Black a relevé le défi avec brio, et j'ai hâte d'en lire d'autres.

En voilà de la romance facile, légère, prévisible ! Tout y est : le beau seigneur des Highlands capturant la jolie héroïne, les scènes torrides, les histoires de lignées, d'ascendants, de mariages, d'alliances, le château, les combats (facilement gagnés)…
N'attendant pas grand-chose de cette lecture, j'ai passé un assez agréable moment.
Quelques aspects m'ont gênés, je ne sais pas s'il s'agit d'un problème de traduction ou si cela vient du texte initial mais le vocabulaire est assez pauvre, on lit souvent les mêmes expressions un peu agaçantes, parfois plusieurs fois sur la même page. Je rejoins l'avis selon lequel certains passages donnent l'impression de piétiner et peuvent donner envie de sauter quelques pages.
Néanmoins, malgré ces quelques aspects négatifs, c'était une lecture que je qualifierais de mignonne, sans plus.

J'ai lu ce roman avant d'aller au Salon du Livre de Paris alors son souvenir ne m'est pas très frais dans la tête, je vais essayer de faire au mieux et de ne rien oublier.

Comme assez souvent dans les Harlequin, nous avons une figure de femme forte, Enéa, qui refuse de se conformer aux us et coutumes de son temps et qui préfère s'enfuir que d'épouser un homme brutal et méchant alors qu'elle est l'héritière du laird MacDougall. Enéa ne se laisse pas marcher sur les pieds. Mais, tout reste crédible, ce qui ne l'est pas parfois dans d'autres romans. C'est un sacré plus pour celui-ci.

J'adore l'Écosse alors j'ai aimé les descriptions des paysages, des châteaux et des personnages. On voyage un peu dans la captive de l'écossais, cela permet une très belle immersion dans l'Écosse de cette époque.

Et surtout, dans la captive de l'écossais, ce n'est pas qu'une histoire entre deux personnes qui ne devraient pas se rencontrer, c'est aussi un enjeu historique intéressant. La partie Histoire se trouve en fond sonore mais elle a quelques apparitions bien remarquées et intéressantes.

Le monde de l'Ecosse est un monde assez dur avec des lois et des coutumes ancrées qu'il est difficile de faire changer. J'ai trouvé très injuste la mise à l'écart d'un personnage ou la réaction d'autres face à une situation.

J'ai apprécié les nombreux rebondissements de l'histoire, cela donne du piquant et quelques remarques assez rigolotes. Ce n'est pas une histoire simple et il faut parfois s'accrocher, surtout au début avec tous les personnages et les liens entre eux.

Le style et plaisant à lire. Je l'ai lu en version numérique donc j'ai réussi à ne plus faire attention au défilement des pages pour suivre l'histoire, ce qui est bien une preuve du bon style de l'auteur.

En résumé : Un roman écossais écrit par Laura Black, auteur français, de qualité !
Lien : http://les-livres-de-zelie.b..

Chronique de Diana :

Voici une jolie romance historique qui je pense fera palpiter le coeur des fans. On plonge directement dans l'univers des Highlands et des clans. C'est toujours avec bonheur que je commence une romance historique qui se déroule sur les terres Écossaises. On y découvre Enéa fille du Lair des Mac Dougall peu de temps avant ses noces. Son clan n'est plus que l'ombre de sa puissance d'antan et les abus commis par son père et son promis lui promettent un avenir encore plus sombre.

Elle découvre par le biais de sa nourrice Fenella qui est sa mère biologique et pour échapper à son triste sort, elle organise son départ vers le clan de cette dernière. C'est ainsi qu'elle se retrouve précipitée dans l'inconnu et qu'elle va devoir affronter les rancoeurs et les rivalités restantes entre les Mac Dougall et les Mac Leod. Ce roman dépeint plus le caractère fougueux des Highlanders, leur esprit combatif pour qui l'honneur reste le plus important. Enéa a depuis l'enfance appris à cacher ses émotions pour ne pas souffrir de la cruauté de Fergus son père et encore plus de sa femme Lady Catrina. Elle doit ici trouver une place alors qu'on ne voit en elle que la fille de l'ennemi ou de la bannie. Calum le Laird lui même lui réserve un rôle à la fois tentant et délicat.

Entre moments romantiques et épiques ce récit vous fera voyager. Les embruns, la brume, le vent, la nature sauvage des hommes en bonus. Les personnages principaux comme secondaires sont bien travaillés et on les apprécie rapidement. J'espère qu'il y aura d'ailleurs d'autres tomes concernant les Mac Leod et qu'on aura les finalités pour tous les couples possibles.

Une plume agréable permet à ce roman d'avoir un rythme très fluide et sans longueurs. Donc si vous avez besoin de vous évader, de rêver à de grandes chevauchées dans la landes le tout avec une bonne dose de romance, ce roman est ce qu'il vous faut sans plus attendre une seule minute.
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J'ai été assez déçue par ce roman qui n'est pas très agréable à lire : l'auteur complique inutilement son histoire, avec un style trop "alambiqué ". Elle revient longuement sur les mêmes faits, les analysant encore et encore sans que cela n'apporte rien de plus à l'histoire. On a l'impression de piétiner...

Je ne suis pas une fan inconditionnelle de lecture s'appropriant le monde des Higlanders ! J'ai du en lire mais il y a très très longtemps ! C'est certainement pour cette raison que l'immersion du départ à été rude, à cause de mon inexpérience. Si vous aimez ce genre de lecture, vous êtes d'accord avec moi de dire que les us et coutumes sont bien spécifiques, un environnement hostile (sauf si vous adorez les bains de minuit dans les lacs glacials… ça peut être assez romantique, enfin si vous n'êtes pas de grande frileuse !), un langage technique précis (arme, costume…) et des clans imposants (il y a tant d'hommes que parfois se rappeler qui est qui, est un vrai casse-tête). Après lecture de quelques pages, j'ai pu me formaliser à toutes ces notions et enfin pu me laisser aller et apprécier cette romance.

Enéa est la fille du Laird Mac Dougall. Ce dernier est connu pour ces exactions, ces coups de colère et de sang et ses déboires. Les rumeurs courent les couloirs du château, et elles accablent le laird. Enéa se doute de ces accablantes fourberies, mais le décrier serait signer l'enfermement à vie dans la plus haute des tours. Surtout depuis qu'on lui a attribué un mari, un homme à la carrure imposante venant des Basses Terres qui aura le privilège de redorer l'honneur des Mac Dougall. Enéa a une enfance horrible, maltraitée et humiliée par sa belle mère, elle survie dans ce château. La bienveillance de sa nounou qui n'est rien d'autre que la guérisseuse, lui apporte du baume au coeur. le mariage approche à grand pas et Enéa se met à douter. Son futur mari semble violent plus que de raisons et n'elle n'est pas prête à subir de nouveau cette torture autant physique que psychologique. Lorsque la guérisseuse lui confie une partie du secret régnant autour d'elle, elle décide d'y faire face et de retrouver, tambour battant, sa vraie mère quitte à déshonnorer l'ensemble du clan. La voici donc en route sur les Terres des Mac Cleod auprès de sa bienfaitrice. Mais saura t-elle faire face à cette rencontre ? Sera t-elle accepter dans ce clan ennemi depuis toujours ? Sera t-elle comprise ? Deviendra t-elle l'objet de convoitise ou l'objet qui apaisera les tourments du clan Mac Cleod ?

Et c'est là qu'arrive l'impressionnant et imposant Calum Mac Cleod, laird de son titre. Entre perçu sous la lueur de la pleine lune, dans un lac, Enéa est de suite tomber sous son charme, mais elle ne sait pas mettre de mots sur ses jeunes sentiments et surtout ignore son identité, elle le découvrira un peu plus tard. Et bien évidemment c'est réciproque. Calum est un homme exigeant et intransigeant, féroce et puissant, courageux et vaillant, généreux et attentif. Comme quoi la jupe chez l'homme n'entache pas la virilité ! Calum va très rapidement devoir faire des choix face à cette nouvelle arrivante ( dont il ne cache nullement son attirance envers elle) et son mariage avec la fille du Clan Laukhan qui aura comme action bénéfique de renforcer les liens ! Perdu entre deux feux la situation va très vite déboucher sur des enjeux essentiels et surtout va lui faire rapidement perdre la tête. Les enjeux passeront-ils avant l'amour ?

Je dois dire que j'ai passé un agréable moment de lecture. Entre rebondissements, révélations houleuses, scènes romantiques et scènes ultra violentes dirigées essentiellement vers les femmes, je n'ai pas vu défiler les pages. L'omniprésence de l'action tient en haleine et met une pression signifiante aux personnages. Ces derniers m'ont troublés, notamment nos deux héros, à la fois attachant, ils deviennent méprisables et odieux. L'auteur sait jouer d'eux sur un fil ténu où les émotions et les sentiments troublent, rendent fébriles ou apaisent. La plume de Black m'a transporté dans cet univers et m'a fait vivre des moments forts tout au long de ma lecture. Il n'y a qu'un point qui m'a déçu : c'est la quasi absence de surprise. Je m'explique : de mon propre ressenti il m'a manqué ces petits éléments qui viennent chambouler la trame de l'histoire. J'ai suivi le fil de l'histoire tout en soupçonnant de quoi il allait ressortir des divers rebondissements.

« La captive de l'Ecossais » est une excellente romance sur l'univers des Higlands. Tous les ingrédients sont réunis pour vous faire vivre une explosion d'émotions. A découvrir et à dévorer sans modération !
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Voici une romance historique qui se démarque des autres.
La captive de l'Ecossais de Laura BLACK est une narration riche, présentant plusieurs personnages qui évoluent au fil des pages. Principaux ou secondaires, ils sont intéressants à suivre ; personne n'est délaissé. Chacun a un vécu, un passé, des actions, des buts et des motivations. Ils se confrontent. L'attention n'est pas canalisée sur les deux héros, une place est réservée à la nourrice, à la mère, à différents guerriers…
Le couple formé par Enéa et Calum est uni et ils sont séduits dès les premiers instants de la rencontre. Il n'y a pas, dans cette romance, de fuites et de détours, ni de jeux de chat et de souris. Les deux sont au clair avec leur amour. Restent à résoudre ces situations inextricables de mariage forcé, de captivité et de vengeance de clans.
Laura BLACK m'a charmée pour le contexte conflictuel, pour ce lien fort entre Enéa et Calum et par ses portraits uniques et vivants qui cheminent en parallèle. J'ai été étonnée par la tournure de cette romance, par son évolution et par sa sincérité.
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