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Citations sur L'homme que les arbres aimaient (3)

Avec cette multitude de saules, il s'agissait de quelque chose de différent. Il émanait un principe qui angoissait, serrait le cœur. Un sentiment d'inquiétude, teintée de terreur. A me sentir ainsi entouré de ces arbustes en rangs serrés qui faisaient régner une obscurité s'épaississant à mesure que tombait le soir, sans cependant cesser de s'agiter furieusement dans le vent, me vint l'idée étrange et désagréable que nous avions franchi les limites d'un monde différent, où nous étions des intrus, où l'on ne nous attendait pas, où l'on ne nous invitait pas à rester, où nous pouvions courir des risques graves.
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Vous pensez, dit-il, qu'il s'agit de l'esprit des éléments, tandis que je pensais pour ma part que c'était plutôt les Dieux des anciens.Mais je vous dis maintenant que ce n'est ni l'un ni l'autre. Ce seraient, les uns comme les autres, des entités que nous pourrions comprendre, car elles ont des relations avec les hommes, ne serait-ce que part l'intermédiaire de la prière ou du sacrifice, tandis que ces êtres qui nous entourent n'ont absolument rien à faire avec le genre humain et c'est tout à fait par hasard que leur espace se trouve être en ce lieu contigu au nôtre.
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Ici, la forêt vivait, respirait en toute sécurité, à l'abri des mutilations. Sa vie paisible n'était pas troublée par la terreur de la hache, par la crainte de l'homme dévastateur et d'une mort prématurée. Elle se savait souveraine ; elle s'étendait, s'étalait fièrement sans se cacher. […] Mais une fois ses portails de feuilles laissés en arrière, les arbres de la campagne devenaient différents. Les maisons les menaçaient, ils se savaient en danger. Les chemins n'étaient plus de longs tapis de gazon silencieux, mais des routes bruyantes, brutales, empruntées par les hommes pour venir les attaquer. Ils étaient civilisés, soignés - mais dans le but d'être un jour abattus.
[…] Ils auraient aspiré à la grande paix de la forêt, ils faisaient des prières pour y être admis, mais ils ne pouvaient bouger. Ils savaient de plus que la forêt, dans sa splendeur auguste et impénétrable, les méprisait, avait pitié d'eux. Faits pour les jardins artificiels, ils appartenaient au monde des plates-bandes, ils étaient contraints de pousser dans le sens qu'on leur imposait...
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