Nuit après nuit

Il enfouit ses mains dans ses cheveux, et son contact n’avait rien de doux. Elle en remercia sa bonne étoile. La douceur, c’était pour les chatons, les oreillers et les jolis chandails de cachemire. Le sexe devait être dur, torride et brutal sur les bords. 

Chapitre :
" - Ça a été un plaisir de te connaître, dit-elle un peu sèchement, et elle se retourna pour partir.
Il lui saisit le poignet et l'attira contre lui. Merde, elle adorait la sensation de sa puissante poitrine contre la sienne. elle aimait trop ça.
- Julia, dit-il d'une voix intense, sérieuse. J'ai passé un moment extraordinaire avec toi. Je sais que ça semble dément, puisque nous vivons à chaque bout du pays, mais j'ai besoin d te revoir. Je vais t'appeler."

Partie 1 : Première nuit :
Chapitre 3 :
" - Alors, voici. J'ai une idée de la façon dont le reste de la soirée pourrait se dérouler. Ce que je demande, c'est si elle correspond à la tienne ?
- Horizontalement ? Cette sorte de correspondance ?
Elle hocha plusieurs fois la tête.
- Je vois que nous sommes sur la même longueur d'onde. Alors, est-ce que ça signifie que tu vas coucher avec moi, ce soir ? demanda-t-elle avec un sourire pervers en le titillant avec la crudité adolescente de ses paroles.
Il craquait, et elle aussi. Julia aimait le fait qu'il puisse apprécier son humour sec et salace.
- Ouais. Je pense que je vais coucher avec toi ce soir, dit-il, puis il s'approcha d'elle avec son corps solide, éliminant l'espace entre eux tandis qu'il prenait ses joues entre ses mains et s'emparait de sa bouche en un baiser chaud et humide."

Quand une femme veut être avec un homme, elle fait l’effort de le voir, de l’appeler, de passer du temps avec lui, tout comme il le fait avec elle. Elle aspire à être honnête et franche. À ouvrir son cœur.

De cet homme, de la façon dont il la faisait sentir dans tout son être. Il avait touché quelque chose de si profond en elle, quelque chose qu’elle avait tenu caché et protégé. Mais il était là, à se frayer un chemin autour de la forteresse de son cœur endurci, et elle le voulait tout entier.

Le fait de laisser quelqu’un entrer dans sa vie était encore plus dur, parce qu’elle savait où ça pourrait mener – à celui d’être possédée d’une autre manière qu’elle n’avait jamais vu venir. Alors, elle revint à la vérité pure de l’aspect physique.

Elle avait besoin de cette vague aveugle, besoin de se libérer ainsi, de la béatitude enivrante du plaisir et de la façon dont elle pouvait noyer tous ses problèmes, à tout le moins temporairement, et se complaire dans l’ivresse pendant un moment.

Cette femme était plus que fougueuse. Elle était torride, et c’était une donneuse de plaisir, il n’aurait pu imaginer une meilleure combinaison pendant qu’elle jouait avec lui. Elle l’agrippa fermement d’une main, de la façon qu’il aimait, serra la base de son membre puis en titilla le gland de sa langue talentueuse, effectuant de petits cercles autour qui le firent pistonner des hanches dans sa bouche sensuelle.

C’était une femme qui savait ce dont elle avait besoin, et elle avait besoin de contrôler.

Un bon amant prenait soin d’une femme, s’assurait qu’elle jouisse la première, puis encore et encore. Et Julia apprécierait bien un orgasme ou deux cette nuit. Peut-être même trois.