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Critique de Marti94
C'est parce que le film de Volker Schlöndorff est culte pour moi que je me suis décidée à lire le roman dont il est adapté. C'est l'écrivain allemand Henrich Böll, prix Nobel de littérature 1972, qui a écrit "L'honneur perdu de Katharina Blum", titre sublime dénonçant une certaine presse à sensation moralisatrice. Il fait figure de visionnaire tant ce sujet est d'actualité notamment avec le développement des fake news.
La particularité du livre est qu'il commence comme un documentaire. C'est le récit d'un fait divers à partir écrit à partir des procès-verbaux des interrogatoires de Katharina Blum ainsi que des dires de son avocat et du procureur. On sait dès le départ qu'elle est coupable d'avoir tué le journaliste Werner Tötges car elle s'est dénoncée à la police. Mais on se demande pourquoi une jeune femme si sérieuse en est arrivée à commettre un tel crime ? Katharina est ce que l'on appelle une fille rangée, travailleuse et sans histoire.
Le narrateur va décrire les faits qui se sont déroulés dans la semaine du 20 au 25 février 1974 pour comprendre comment la violence peut naître quand une personne est traînée dans la boue. le seul tort de Katharina est d'avoir hébergé une nuit de fête un jeune homme dont elle tombe amoureuse et ce n'est pas une faute même si celui-ci est soupçonné de faire partie d'une bande d'anarchistes. Il sera prouvé plus tard que ce n'est pas vrai et même si c'était le cas il n'y avait aucune raison de faire perdre son honneur à Katharina Blum en la broyant par les rouages inhumains de la police, de la justice et des médias.
Ça fait froid dans le dos.
Challenge Nobel illimité
La particularité du livre est qu'il commence comme un documentaire. C'est le récit d'un fait divers à partir écrit à partir des procès-verbaux des interrogatoires de Katharina Blum ainsi que des dires de son avocat et du procureur. On sait dès le départ qu'elle est coupable d'avoir tué le journaliste Werner Tötges car elle s'est dénoncée à la police. Mais on se demande pourquoi une jeune femme si sérieuse en est arrivée à commettre un tel crime ? Katharina est ce que l'on appelle une fille rangée, travailleuse et sans histoire.
Le narrateur va décrire les faits qui se sont déroulés dans la semaine du 20 au 25 février 1974 pour comprendre comment la violence peut naître quand une personne est traînée dans la boue. le seul tort de Katharina est d'avoir hébergé une nuit de fête un jeune homme dont elle tombe amoureuse et ce n'est pas une faute même si celui-ci est soupçonné de faire partie d'une bande d'anarchistes. Il sera prouvé plus tard que ce n'est pas vrai et même si c'était le cas il n'y avait aucune raison de faire perdre son honneur à Katharina Blum en la broyant par les rouages inhumains de la police, de la justice et des médias.
Ça fait froid dans le dos.
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