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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Histoire de l'oubli est un remarquable (premier) roman sur la mémoire et la transmission. Il est très, très bien écrit, les personnages sont tous attachants... Un très beau livre !!! Je le recommande fortement.

C'est l'histoire d'une quête impossible, celle de Seth Walter sur les traces de la mémoire brisée de sa mère, atteinte d'une forme foudroyante de la maladie d'Alzheimer. C'est l'histoire d'une solitude, celle d'Abel Haggard, hanté par le souvenir de son amour fou pour sa sa belle-soeur et par l'absence de sa fille, née de cette passion illégitime. C'est l'histoire d'une cité mythique, Isidoria, où des hommes sans mémoire vivent dans un bonheur insouciant.

Ce livre aborde le thème d'une maladie destructrice, celle de l' Alzheimer. Sur fond d'amnésie, lorsque cèdent lentement les dernières attaches affectives et familiales, que reste-t'il de l'identité de l'être ? Stéfan Merril Block s'empare avec une grande humanité de cette interrogation. au fil des pages, dans un style sobre et incisif, il explore avec justesse les liens complexes qui unissent ses personnages. Les histoires se fondent, le réalisme se teinte de merveilleux et l'angoisse finit par s'apaiser.
Une réflection à mener, une lecture à ne rater sous aucun prétexte.
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Alzheimer familial précoce.
Oublier, tout oublier inexorablement.
Seth, adolescent surdoué, essaie de comprendre cette maladie qui touche sa mère.
Abel, un vieil homme, attend depuis 21 ans le retour de sa fille.

Leurs destins vont se croiser parce que Seth veut savoir, avant d'oublier.
Mais avant d'oublier, c'est aussi aller à la rencontre de ce pays et des générations précédentes.

Très beau roman sur une maladie terrible.
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Une approche très originale de la maladie d' Alzheimer ou plutôt d'une variante précoce, familiale donc héréditaire, imaginée par le jeuneauteur.C'est son premier roman et j'ai trouvé son livre impressionnant.Mélange de poésie avec la métaphore d'Isidora, cité de l'oubli, d' auto-dérision de Seth, l'un des narrateurs, d'émotions vives liées surtout au caractère déchirant de cette maladie pour l'entourage.Et des notation scientifiques qui ne pèsent pas.Un livre à part, intéressant.
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Premier roman très bien construit autour de deux personnages : seth et Abel. On suit par alternance ces deux personnages qui évoluent dans un environnement différent mais reliés par alzheimer. Leur histoire se lie peu à peu de façon très subtile.
L'auteur qui n'a pas encore 30 ans lorsqu'il écrit ce livre fait preuve d'une grande finesse et d'une maturité incroyable. On ne peut que saluer son style et le final que je ne dévoilerai pas.
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Un livre sur la maladie d'Alzheimer, une bonne idée surtout que je suis confronté à cette maladie dans ma famille... de plus l'histoire tient toutes ces promesses: bien ficelé, personnages attachants (surtout l'ado Seth). On peut dire que 3 histoires et un compte cheminent en parrallàle, pour se rejoindre peu à peu et donner au roman tout son sens.
Je vois les personnes atteintes de cette maladie avec un autre oeil maintenant.

Par contre je n'ai pas pu lire ce livre d'une traite, il m'a fallu le temps de digérer toutes les infrmations délivrées...
A lire par chacun, confronté (ou non) à l'Alzheimer !
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Abel Haggard est un vieux célibataire qui vit seul dans une maison qui tombe peu à peu en ruines et dont on voudrait le voir partir. L'homme sort peu et vit de manière solitaire depuis de nombreuses années. Les seuls choses qui le font tenir, ce sont ses souvenirs : ceux de sa mère et de la légende d'Isadora qu'elle lui racontait, ceux de son frère jumeau revenu transformé de la guerre, ceux de Mae, sa belle-soeur, qu'il a aimé d'un amour fou et surtout celui de sa fille dont il attend le retour depuis toujours.
Parallèlement, on suit Seth, un jeune adolescent dont la famille est brisée depuis la maladie de sa mère. Cette dernière perd peu à peu la tête, la mémoire.

" Plus je grandissais, m'instruisais, devenais adulte, plus ma mère baissait, oubliait, agissait comme une enfant. S'il n'y avait pas eu ce bruit atroce sous le palier, qui sait au bout de combien de temps nous aurions pris conscience que ses bizarreries n'étaient pas de l'excentricité mais les symptômes d'une maladie génétique, neurologique, dévastatrice ? "

Hospitalisé, sa maladie se révèle être un Alzheimer familial, une forme précoce qui se transmet de génération en génération. le dialogue avec sa mère est coupé, son père fuit tout contact. Seth essaie de comprendre et se plonge alors dans une recherche sur la maladie et le passé familial maternel qui lui est toujours resté caché. Piratant des données médicales, il se lance alors à la rencontre de patients atteint d'Alzheimer

" L'idée est la suivante : si tous les gens affecté héréditairement de la maladie de ma mère faisaient partie de la même famille élargie, cela signifirait que certains d'entre eux devaient être des cousins relativement proches ? Et s'il y avait une importante base de données de tous les cas en Amérique du Nord, n'étaient-il pas possible que cette base renferme l'identité de cousins de ma mère au troisième, deuxième ou même premier degré ? Et que certains d'entre eux puissent en savoir plus sur les origines de maman, puisqu'ils étaient de la même famille ? "

L'histoire d'Abel et de Seth est bien évidemment liée mais la découverte se fait de manière tout à fait progressive. Les voix des 2 personnages alternent et donnent un rythme dynamique et léger à cette histoire qui est loin d'être plombante malgré le thème de la maladie.
A travers l'enquête de Seth, on découvre en même temps que lui l'histoire d'une maladie et de ses conséquences sur des familles entières. Tout aurait débuté avec un certain Mapplethorpe, un homme aux moeurs légères qui offrit au monde une tripotée de batards affublés d'un gêne râté et qui, de fil en aiguille, l'auraient eux-même transmis à leur progéniture.
On apprend aussi concrètement quelles sont les symptomes de la maladie, le chamboulement que celà provoque dans la vie des malades, de leur famille. C'est juste, dur parfois mais jamais larmoyant.
Seth, c'est aussi l'histoire d'un garçon et de ses relations avec ses parents. Les échanges parentaux n'existent plus depuis longtemps mais on voit de manière très touchante la façon qu'à Seth de tenter avec obstination de faire bouger les choses, d'essayer de faire réagir son père.

" (...) quand ils m'avaient raconté l'histoire leur vie (...), je m'étais senti, bizaremment renaître. C'était comme si je m'étais trouvé dans un espace sombre, caverneux, dont les parois avaient été éclairés par leurs témoignages. L'idée était la suivante : peut-être que mon désir n'était pas de disparaître, ni de comprendre la maladie, ni même de découvrir la vérité sur le passé de ma mère. Peut-être que le but de ma quête était-il simplement ceci : entendre ces récits, et en imaginant les contours de leur fardeau, commencer à comprendre la forme du mien. "

Abel, de son côté, est un vieux monsieur qui a toute sa tête. le passé, c'est tout ce qui lui reste. Il nous raconte avec pudeur et simplicité l'histoire d'amour qui a changé toute sa vie. On y voit des mères aimantes, des hommes qui n'assument pas ce qu'ils sont, d'autres qui s'oublie pour le bien des autres.
Les personnages sont bluffants de justesse et de sincérité et on voudrait presque aller à leur secours. Pourtant d'un charisme fou, ils occupent tout l'espace du roman et lui en donnent leur force.

Il y a ceux qui oublient malgré eux et ceux qui ne vivent que par la mémoire.
La mémoire est-elle un poids difficile qui nous empêche d'avancer ou une source de félicité ? Sa perte est-elle synonyme de la mort psychique de l'être humain ? L' Homme se définit-il par ses souvenirs ?
Où se situe le bonheur alors ? Dans Isadora, cette cité mythique oùles hommes heureux ont tout oubliés ?
L'auteur ne donne pas de réponse mais nous offre un final bouleversant.

L'Histoire de l'oubli est un sacré roman. Un roman qui nous parle de mémoire et d'oubli, de maladie et d'espoir, de famille et de transmission, du poids des secrets, mais aussi de l'amour qui au final relie tout.
Un roman dense et très abouti qui, en tant que premier roman d'un jeune homme de 26 ans, surprend par sa maturité. Une histoire véritablement bouleversante à découvrir sans aucun doute !

Lien : http://legrenierdechoco.over..
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"Un lieu sans pensée, idéal. Un endroit délivré du passé comme du futur. Un endroit où, ne se souvenant de rien, on ne pouvait rien perdre. Un endroit où, pour cibler ses désirs, il suffisait d'imaginer.", tel est le royaume d'Isidora, le pays de l'oubli imaginé par Stephan Merrill Block, un monde où la mémoire est gommée, un territoire où le langage n'est pas fondé sur les mots mais sur le toucher, un lieu où prime la nature et où l'homme a oublié jusqu'à la valeur de l'or.


Seth, un adolescent surdoué, se retrouve confronté à la maladie de sa mère, atteinte d'une pathologie rare, une variante précoce et héréditaire de la maladie d'Alzheimer. le jeune garçon assiste impuissant, au fil des années, au déclin progressif et inéluctable des fonctions cognitives de sa génitrice. Une violente chute dans l'escalier va entraîner son hospitalisation dans ce que Seth préfère nommer "La Salle d'Attente", un centre de soins palliatifs pour vieillards en fin de parcours. le jeune garçon auquel on a toujours caché ses origines, va partir sur la trace de ses ancêtres et enquêter sur la genèse de cette mystérieuse maladie...
Abel, un bossu septuagénaire vivant reclus, est sur le point d'être expulsé de sa vieille ferme délabrée. Ses voisins voient d'un mauvais oeil cette masure et son excentrique habitant qui pour eux font tache dans le paysage. le vieil homme, refugié dans son passé, vit au milieu de ses souvenirs, dans l'espoir du retour de Jamie, la nièce qu'il a aimé comme une fille et qui reste la seule représentante d'une famille décimée. Il se souvient de l'improbable ménage à trois formé avec son frère jumeau et sa belle-soeur pour laquelle il éprouvait un amour interdit, du retour de son frère Paul de la guerre complètement brisé et de la progressive plongée de ce dernier dans les abîmes de la folie ...
Quels liens relient le vieil ermite et le jeune adolescent surdoué ? Qu'est devenue Jamie ?


Je dis chapeau à ce jeune auteur qui a réussi le pari improbable de nous livrer un roman subtil, brillant et non sans quelques pointes d'humour, sur un thème sensible et loin d'être réjouissant comme la maladie d'Alzheimer. Avec de réels talents de conteur, c'est une véritable épopée de l'Alzheimer familial qu'il nous brosse (une variante de la maladie imaginée par l'auteur), un récit émouvant, captivant de bout en bout, peuplé de personnages attachants et tellement crédibles que l'on se dit pour chacun d'eux qu'ils pourraient être l'un de nos proches.
Ce voyage imaginaire au pays d'Isidora m'a vraiment embarquée et je ressors secouée par cette lecture qui me donne envie d'en savoir plus sur cette maladie neurodégénérative incurable qui touche une part de plus en plus importante de la population, l'espérance de vie allant en s'accroissant. Cette "Histoire de l'oubli" est une lecture intelligente qui sort des sentiers battus de part l'originalité du thème abordé. Je la conseille vivement !

Lien : http://leslecturesdisabello...
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Le thème principal de ce roman concerne la maladie d'Alzheimer, et plus particulièrement une variante précoce qui touche les jeunes adultes à partir de 30 ans: Seth un adolescent réaliste, est tout à fait conscient que quelque chose de bizarre se passe à l'intérieur de sa famille. Lorsque sa maman tombe malade, il essaye de comprendre et d'analyser tout se qui se passe et se lance dans une enquête sur le passé familial où il est persuadé qu'il trouvera là, la réponse à l'énigme qu'il voudrait bien décripter. Souffrant énormément d'être coupé de sa mère qui est hospitalisée et qui peu à peu perd le fil de la mémoire et se heurtant au silence tabou de son père, il décide de pirater sur internet le centre de recherche des maladies neurodégénératives de l'université du Texas dont il trouve le mot de passe et après avoir eu accès à une liste de malades et leurs adresses il décide de les rencontrer afin de comprendre la maladie et l'histoire incessante que sa mère raconte sur ce pays imaginaire Isadora dont la légende se transmet de génération en génération.

Extrait:
L'idée est la suivante: si tous les gens affecté héréditairement de la maladie de ma mère faisaient partie de la même famille élargie, cela signifirait que certains d'entre eux devaient être des cousins relativement proches? Et s'il y avait une importante base de données de tous les cas en Amérique du Nord, n'étaient-il pas possible que cette base renferme l'identité de cousins de ma mère au troisième, deuxième ou même premier degré? Et que certains d'entre eux puissent en savoir plus sur les origines de maman, puisqu'ils étaient de la même famille?

A quelque centaines de klm de là le vieux Abel ne veut pas quitter sa maison et s'accroche à ses souvenirs. Autrefois il a aimé la femme de son frère. Lorsque ce dernier part à la guerre, il pourra vivre enfin avec passion et donnera une petite fille à la femme de sa vie. de retour de la guerre, le frère d'Abel semble profondemment marqué et son comportement étrange ne fait qu'empirer un peu plus chaque jour. Abel doit partir, abandonnant la femme qu'il aime et cette petite fille qui prend une grande place dans sa vie. Abel attend inlassablement chaque jour que sa fille revienne...

Le lecteur comprend peu à peu quels sont les liens qui unissent les personnages, mais le tout est subtilement suggéré. Ce livre est une belle découverte, un très bon moment de lecture écrit par un jeune romancier américain de 26 ans." Histoire de l'oubli" est son premier roman.


J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique, organisée par Babelio. que je remercie tous comme les éditions Albin Michel pour m'avoir envoyé ce roman inoubliable!

A la fin du livre une liste de documents et de livres déjà existants vient aider le lecteur à comprendre comment l'auteur a entreprit ses recherches. On peut trouver une liste de renseignements et une adresse internet sur cette réalité de notre société.
www.alz.org ( en anglais)

La maladie d'Alzheimer telle qu'elle est expliquée dans ce livre:


Indépendamment des formes familiales de la maladie d'Alzheimer, avoir une mère ou un père atteint augmente le risque de développer soi-même la maladie.

De nombreuses études ont démontré un risque plus élevé d'être atteint si un parent est lui-même déjà touché. Dans les formes familiales de la maladie, trois chromosomes ont été identifiés comme porteurs de gènes impliqués dans le développement de la maladie : le gène APP sur le chromosome 21, le gène PS1 sur le chromosome 14 et le gène PS2.
Il faut savoir que les formes héréditaires de la maladie d'Alzheimer ne concernent que 0,3 % des malades.

Mais l'hérédité de la forme la plus courante de la maladie (la forme sporadique qui représente plus de 90 % des cas) reste encore aujourd'hui incertaine. On peut tout au plus, identifier des "facteurs de risques génétiques". Au banc des principaux accusés : les chromosomes 10 et 19. Sur ce dernier, l'équipe du Pr. Amouyel de l'INSERM a mis en évidence le gène ApoE qui contrôle la production d'une protéine alipoprotéine E. Il existe sous trois formes ou allèles : e2, e3 et e4. Les porteurs de l'allèle e4 sont les plus vulnérables :

S'ils ont hérité deux allèles e4, ils ont vingt fois plus de risques de développer la maladie, et quatre fois plus s'ils n'en possèdent qu'un exemplaire. Les "doubles-porteurs" auront également tendance à développer plus tôt la maladie que les personnes qui n'ont hérité que d'un seul allèle e4. Les personnes porteuses d'un seul allèle de ce type développent la maladie plus tôt que les personnes n'en possédant pas.
Les personnes qui ont hérité de l'allèle e2 sont plus protégées que ceux porteurs de l'allèle e3.
Le même allèle e4 serait également impliqué dans la perte de poids caractéristique des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.
Plus récemment, c'est le chromosome 10 qui a été accusé de tous les maux. Tout d'abord, deux publications,4 dans la revue Science identifient en décembre 2000 le chromosome 10 comme porteur d'un gène de susceptibilité sans toutefois pouvoir l'identifier. En juillet 2001, l'équipe du Pr. Zubenko identifie une petite zone de ce même chromosome appelée D10S1423 qui lorsqu'il est combiné avec l'allèle e4 du chromosome 19, multiplie par 16 le risque de développer la maladie.

Aucune de ces particularités génétiques n'aboutit inéluctablement au développement de la maladie. Il s'agit simplement de gènes qui augmentent le risque de la développer. Actuellement un vaccin est à l'étude depuis de nombreuses années,,,



Il existe entre 1997 et 2007 une forte augmentation des oeuvres comportant des personnages atteints de la maladie d'Alzheimer ou de maladie apparentée. (suite sur mon blog)



Lien : http://adlitteram.over-blog...
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Après avoir appris la maladie de sa mère, Seth, va à la rencontre d'autres personnes atteintes de la même maladie pour comprendre. C'est aussi l'histoire d'Abel Haggard, hanté par le souvenir de son amour fou pour sa belle-soeur. L'auteur arrive à mêler deux histoires tout en traitant de cette maladie neuro dégénérative.
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Ce roman est très original, à la frontière entre le document scientifique, le récit de fiction et le conte philosophique. La forme est donc un peu surprenante mais l'ensemble est très réussi….et ce livre, premier roman de l'auteur, se révèle prenant et inoubliable.
Un jeune adolescent, scientifique dans l'âme, remonte l'histoire d'une forme particulière de la maladie d'Alzheimer qui touche directement sa mère et d'autres membres de sa famille. Ce jeune homme rencontre au fil du récit des personnes atteintes ou leurs proches afin de recueillir le plus de témoignages possibles. Au cours de son enquête, il finit par rencontrer Abel, un vieil ermite qui est resté hermétique à tous les changements apportés par le progrès au cours de sa vie. Cette rencontre sera pour lui la clé d'une grande partie de l'énigme qui entoure sa mère.
On suit donc la quête de ce jeune homme, avide de comprendre ce qui se passe dans le cerveau de sa mère….effrayé quand il comprend qu'il s'agit d'une forme héréditaire familiale. Malgré un sujet et des situations forcément difficiles à cause du fléau de la maladie d'Alzheimer, le livre n'est jamais larmoyant, déprimant ou effrayant : à travers le conte philosophique sur la cité perdue d'Isidora raconté en parallèle, l'auteur instaure une certaine distance et attire le lecteur vers des réflexions plus profondes sur l'importance de la mémoire et sur les possibles bienfaits que pourrait apporter une absence de mémoire pour l'humanité et la société.
Par ailleurs, le récit est toujours juste concernant les relations entre les malades d'Alzheimer et leur entourage, les différentes façons d'appréhender cette terrifiante maladie, les troubles des malades, leur évolution irrémédiable et irréversible…ou d'un autre côté, les préoccupations d'un jeune adolescent d'une quinzaine d'années.
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