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Critique de Klergau



2018

Le narrateur, au détour d'une rue, se souvient de son rôle de figurant dans Baisers volés de François Truffaut. Dès lors, on assiste à une véritable remontée dans la mémoire, en février 1968, quelques mois avant les événement de mai. Didier Blonde nous parle avec affection de ces rôles fantomatiques qui font pourtant la vie d'un film alors que ces gens n'apparaissent jamais au générique et passent leur vie dans l'anonymat.

Or voilà que le narrateur tente, beaucoup plus tard, de retrouver Judith, celle avec qui il a joué un petit bout du film et dont il ne connaît rien que le visage. Nous avons droit à une véritable enquête policière. Il y a de petites longueurs, nous avons hâte de savoir, mais jamais je n'ai pensé abandonner ce roman même si parfois les allers-retours du passé au présent ne sont pas toujours évidents. J'avais en effet le goût de vivre un peu de cette aventure avec les personnages et de connaître l'envers du décor des mises en scène cinématographiques.

Aventure réussie. Je crois que je ne verrai plus les prises de vue de la même manière. Merci Didier Blonde. C'est une histoire neuve et intéressante.
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