J'ai lu les romans de la saga d'Elric il y a plus de trente ans. Depuis c'est la première fois que je me replonge dans cet univers glauque de Melniboné.
Et curieusement, je suis déçu par le récit et aussi par les dessins que je trouve trop sombres.
Mon imaginaire n'avait pas le même rendu de cet univers.
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Les portes de Melniboné me sont longtemps restées fermées, incapable que j'ai été de découvrir son histoire sous la forme de romans. Heureusement, il y a la BD.
C'est donc avec plaisir que je retrouve Elric, l'Empereur Albinos qui a hanté mon enfance. C'était les grands frères qui lisaient ça et s'adonnaient au jeu de rôle. Je n'étais pas assez mâture pour savourer cette oeuvre glauque et barbare. C'est aujourd'hui chose faite.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est bien barré. Il s'agit ni plus ni moins de Dark Fantasy, dans sa forme la plus sombre. Nous sommes du côté des méchants, au sein d'un peuple guerrier et fier, bourré de vices. Malgré tout, le plaisir était là.
Elric est vraiment doté d'un fort magnétisme. On souhaite connaître la suite de ses aventures, aussi sombres ses débuts soient-ils. le dessin et les couleurs apportent une ambiance qui amplifient notre malaise à découvrir Melniboné. On donnerait cher pour ne jamais croiser la route de ce peuple obscure.
Pour résumer, une oeuvre assez particulière, sombre mais efficace, quoique courte, même pour un premier tome.
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Ce genre de BD n'est clairement pas mon truc. Mais je l'ai emprunté pour ma culture générale. L'histoire en elle même n'est pas compliquée à suivre, je la trouve même très basique, ou prévisible.
Par contre le texte écrit blanc sur noir, en petit caractères sans une police un peu dansante... c'est une horreur à lire pour mes yeux de vieille. Et donc ça demande un haut niveau de concentration pour le décryptage...et peut être cela contribue à ne pas plonger totalement dans L'histoire.
C'est intéressant, je poursuis ma lecture de la série pour m'endormir moins bête ce soir
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Melnibomouais.
J'ai lu les deux premières BD de l'adaptation d'Elric à la suite, dont le premier cycle se conclue en quatre tomes.
En sachant que j'avais commencé les romans il y a fort longtemps et que je n'avais pas accroché à l'époque.
Ici l'ensemble est plutôt sympa, mais encore une fois il m'a manqué plusieurs choses pour vraiment m'embarquer et me passionner plus que ça.
Les points d'attache avec les personnages se font rare, et le côté grandiloquent/déliquescent m'a parfois paru ridicule tant on frôle cliché.
Mais les dessins sont plutôt sympas avec un chara-design intéressant pour plusieurs personnages, et des décors où l'on sent qu'ils se sont fait plaisir, c'est chouette.
Malheureusement on sent, surtout dans le T2, que le contenu des romans a été condensé et précipité pour tenir dans un nombre restreint de pages, mais ça reste tout de même assez sympa et agréable à lire.
Pas une franche réussite, mais avec suffisamment de quoi vouloir jeter un coup d'oeil aux deux derniers tomes.
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Je découvre sur le tard cette bd consacrée à Elric. Je me suis laissé convaincre parce que j'ai déouvert et apprécié le travail de Julien Blondel sur Conan, l'heure du dragon. Et je ne suis là encore absolument pas déçu.
En quelques lignes, quelques mots, l'auteur dresse le portrait des personnages principaux, la triade Elric/Yrkoon, Cymoril, pose les enjeux et présente le royaume de Melniboné.
Mais nul besoin de mots là où les planches magnifiques parlent d'elles mêmes et nous montrent toute la décadence, la déchéance de Melniboné, et la tension tragique et dramatique qui définissent les trois personnages.
L'introduction dense suffisait déjà à peser la dimension tragique qui entourait Elric bien avant sa naissance, lui promettant un destion hors norme.
Les bases du cycle sont présents dans ce premier tome. C'est riche, c'est dense, c'est bien fait et ça promet du lourd pour la suite.
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est ce possible de rendre, en images, la splendeur et la décadence de Melnibonë? oui, j'en ai entre les mains la preuve formelle. 48 pages de scénario inédit, une sorte de prélude aux romans et une dizaine de page de croquis et dessins.
le grandiose est là, avec l'entrée d'Imrryr, avec le trône d'Elric, avec le bain sacrificiel de Cymoril…
Rien de charmant ici, c'est l'antre d'un sorcier. Tournez ces pages à vos risques et périls...
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