Comme c'est curieux cette façon qu'avait
Christian Bobin de s'exprimer comme il écrit ou d'écrire comme il s'exprimait. Il était un pur poète.
Pas de différence
Pourtant, lorsqu'il parlait, parfois, pour passer une chose importante, il la répétait. Comme un professeur. Comme un instituteur plutôt, pour capter l'attention des êtres frais mais évaporés.
Quand il écrivait, pas besoin. C'est plutôt à nous qu'il revient de lire et relire pour se laisser pénétrer par sa profondeur.
Et que c'est bon !
Mais quel est ce lieu et qui sont ces gens que nous décrit le poète dans cet opus? Ce lieu si différent de notre monde, ce lieu que nous devrions envier.
Je me suis pris à penser au Paradis ou bien à un lieu à mille années lumières.
Pourtant il pourrait être le nôtre si nous avions la sagesse ou plutôt juste le courage de tout casser pour repartir sur les bonnes bases et ne plus jamais les quitter ...
Mais tout ça est la même chose.
Pour moi, ce lieu et ces gens qui présentent cet « autre visage » c'est la Nature, notre animalité étouffée, notre puérilité perdue, le monisme - que ce mot est laid - le Divin.
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